Un partisan des Jets agressé par sept partisans du CH après l'élimination des siens

Les débordements ont été nombreux à la suite de la victoire des Canadiens de Montréal lundi soir. Plusieurs partisans ont franchi la ligne et l'enthousiasme a laissé place à des gestes ignobles et disgracieux. Alex Wojakowski, un partisan des Jets de Winnipeg qui vit à Montréal, a été agressé par sept partisans idiots de la Sainte-Flanelle.

Dans un reportage produit par CTV News Winnipeg, ce dernier raconte avoir reçu des coups à la tête, puis être dépouillé de son chandail des Jets de Winnipeg pour que les illuminés finissent par le brûler comme si la victoire ne leur suffisait pas.


Il est quand même ironique que, fort probablement, les sept partisans en question se sont révoltés devant la violence du geste posé par Mark Scheifele lors du premier match et que moins d'une semaine plus tard, ceux-ci jugent approprié de violenter un individu sur la base d'une chose aussi niaiseuse que son appartenance à un autre club de hockey que celui des Canadiens de Montréal.


« Ils se sont rués vers moi et trois d'entre eux m'ont frappé à la tête. J'ai tenté de m'enfuir mais l'un d'entre eux m'a agrippé par le derrière de mon chandail en tentant de me l'enlever. Ils insistaient pour me prendre mon chandail. J'ai fini par leur laisser pour pouvoir me sauver. »

Le hockey est un divertissement même si pour certains, c'est aussi une religion. À aucun moment, un partisan d'une autre équipe ne devrait craindre pour son intégrité physique ou pire encore, craindre pour sa vie, lors d'une activité qui devrait être plaisante. Alex Wojakowski est une victime dans toute cette histoire. Ceux qui se réjouissent de ce qui lui est arrivé auraient besoin d'une petite introspection personnelle.

Les gestes commis sont de nature criminelle, puisqu'on parle de voies de fait. Selon les informations divulguées lors du reportage de CTV News, une plainte a été adressée aux autorités policières et une enquête est actuellement en cours. Des images de caméras de vidéosurveillance situées à l'entrée de certains commerces qui se trouvaient près de la scène du crime ont été saisies pour les fins de l'enquête.