Isabelle Charest envoie un solide crochet de gauche à Enrico Ciccone

Publié le 10 juin 2021 à 9h52
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Reconnu pour son rôle comme bagarreur dans la Ligue nationale de hockey, alors qu'il portait le chandail du Bleu-Blanc-Rouge, Enrico Ciccone, se bat aujourd'hui pour interdire les bagarres dans le hockey mineur au Québec, dont la Ligue de hockey junior majeur du Québec.

Le député de Marquette a accusé la ministre responsable du loisir et du sport, Isabelle Charest, d'être complice des bagarres, puisqu'elle ne légifère pas afin de les interdire dans le hockey mineur, ce qui représente un risque important pour la santé et la sécurité des joueurs.


La réplique a été violente. De son côté, Isabelle Charest s'est dite mal à l'aise de faire donner une leçon de morale par un ancien bagarreur. Un gars qui cumule 1 469 minutes de pénalité en 374 rencontres dans le circuit Bettman, c'est pas mal la définition d'un goon aujourd'hui.


« Venant d'un bagarreur, me faire traiter de complice dans une situation comme celle-là, je vous dirais que je trouve ça assez particulier », a-t-elle répondu.

Enrico Ciccone a même questionné la ministre pour savoir si elle trouvait la mise en échec de Mark Scheifele à l'endroit de Jake Evans plus grave que le simple fait que des jeunes âgés de 15, 16 ou même 17 ans se tapent sur la gueule à mains nues durant des parties de hockey. Habitué de se défendre seul sur la glace, Enrico Ciccone a pu compter sur le soutien de son collègue André Fortin, lui qui est venu à sa défense.

Il s'est questionné sur l'attitude de la ministre à l'endroit du député de Marquette, puisque tout le monde sait que c'est de l'histoire ancienne, Enrico Ciccone, le bagarreur. Aujourd'hui, ce dernier a multiplié les représentations et actions pour éliminer les bagarres dans le hockey mineur, dont la LHJMQ.

« Le travail n'est pas terminé, je continue de travailler très étroitement avec la [Ligue de hockey junior majeur du Québec], mais avec aussi toutes les autres instances sportives, pour faire en sorte justement que le milieu soit sain, que nos jeunes évoluent de façon sécuritaire et qu'ils puissent s'épanouir », a conclu la ministre.
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