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Un mois de mars signé Carey Price

Publié le 2 avril 2021 à 14h54
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Depuis le début de la saison, les Canadiens de Montréal vivent des performances en mode yoyo, on pourrait dire. Parfois, l'équipe se comporte comme un club aspirant aux honneurs et à d'autres moments, on a l'impression de revoir le Tricolore de 2019-2020. S'il y en a un qui n'a pas échappé aux critiques pour cette réalité, c'est bien Carey Price.

Lorsqu'on regarde les statistiques du gardien étoile pour l'ensemble de la saison, on peut dire que 2,59 buts en moyenne par match et 0,906 % d'efficacité, ce ne sont vraiment pas des chiffres dignes du gardien le mieux payé du circuit Bettman.

En effet, le numéro 31 l'a sans aucun doute échappé en janvier et en février, au grand désarroi de son entraîneur personnel Stéphane Waite. Waite doit actuellement se refaire un CV pour un nouvel emploi, puisque les difficultés majeures de son gardien lui a coûté son poste avec l'équipe.

Justement, il faut croire que le congédiement de Stéphane Waite n'était pas un faux pas, puisqu'à partir de son départ le 2 mars, Carey est redevenu Carey. Au-delà du mois de la Sainte-Patrick difficile pour Jake Allen (ici), Price a su s'illustrer et a sorti d'incroyables chiffres.



Accompagné d'un look semblable à Patrick Roy, le gardien de l'Ouest canadien a su rendre hommage d'une autre façon au légendaire numéro 33. Comme montré dans le tweet, Price a signé six victoires, 0,931 % d'efficacité, 1,87 but par match et un blanchissage en neuf rencontres.

La dernière fois qu'il a sorti des chiffres aussi éloquents sur une séquence de match de la sorte, c'est au début de la saison 2015-2016, avec 0,934 % et 2,06 buts par match. Ces chiffres sont représentatifs pour les douze maigres parties qu'il avait jouées cette année-là avant de se blesser pour le reste de la campagne.

Au cours des autres saisons, Price avait de nombreuses excuses pour ne pas performer à la hauteur de ses capacités. Notamment, on pouvait critiquer l'absence d'un second gardien de taille, le nombre de matchs trop élevé, l'attaque et la défense peu dominantes, etc. En 2021, il ne pouvait trouver d'autres sources de difficultés que lui-même et on voit bien qu'il a travaillé là-dessus avec l'arrivée de son nouvel entraîneur Sean Burke.
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