Le défenseur québécois s'attendait à une longue pause

Publié le 23 avril 2020 à 22h56
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Kristopher Letang est habitué de protéger les siens à titre de défenseur des Penguins de Pittsburgh. Cette fois-ci, ce sont ses beaux-parents qui sont appelés à remplir le rôle de défenseurs de la population québécoise. Le couple de médecins est en charge de soigner des patients atteints de la COVID-19, ici, au Québec.

Les parents de sa femme Catherine Laflamme sont tous les deux médecins. Ils sont exposés à la COVID-19 à tous les jours en raison de leur travail. Même si la situation est stressante pour la famille, il y a tout de même des avantages. C'est ce qu'a révélé Letang lors d'un entretien téléphonique avec le site de la LNH.


Le 12 mars, le commissaire de la Ligue nationale de hockey, Gary Bettman, a annoncé une suspension des activités, alors que l'équipe des Penguins de Pittsburgh devait croiser le fer avec les Blue Jackets de Columbus. Dès ce moment-là, le défenseur québécois savait que la maladie était bien plus grave qu'une simple grippe. Il anticipait même que la saison soit probablement terminée.


« C'est quelque chose qu'on a vu venir dans ma famille en raison des gens qui sont en médecine, qui eux, tentaient de se préparer, a-t-il expliqué. Quand on s'apprêtait à jouer à Columbus, ça faisait quelques jours que je parlais aux gars en leur disant que ça allait être pour plusieurs mois. Le monde ne s'attendait pas à ça, c'était un peu irréaliste. Aujourd'hui, quand on vit dedans, on comprend. »

Toujours installée dans sa résidence de Pittsburgh, la petite famille fait de son mieux pour éviter de contracter le virus en respectant les mesures de confinement. Pour une première fois depuis son entrée dans la LNH en 2007-2008, Letang ne participe pas à la danse printanière. Chaque année depuis son entrée, les Penguins ont accédé aux séries éliminatoires.

En vidéoconférence avec les Québécois David Perron, Anthony Duclair et Pierre-Luc Dubois, les gars ont avoué en riant qu'ils jouaient souvent ensemble à Fortnite depuis le 13 mars.

« Moi, je ne suis pas comme Kris et David, je n'ai pas d'enfant. C'est plus facile pour moi de jouer! », a lancé Duclair alors que les trois autres riaient.

« C'est David le meilleur, je peux vous le dire! », a ajouté Letang.

« Je ne suis pas incroyable, mais j'ai commencé un peu cet hiver après les matchs, a précisé Perron. Avec les gars, ça aide à décompresser. On parle de la partie et on a du fun ensemble. »

En plus de passer du temps en famille, les quatre Québécois essaient de conserver une forme physique exemplaire en vue du retour au jeu qui pourrait provenir dans la mesure où le commissaire décidait de relancer les activités prochainement.
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