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Une première dans l'histoire du hockey: deux tirs de pénalité sur le même jeu


PUBLICATION

31 décembre 2018  (8h51)
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Hier soir, dans le cadre du Championnat mondial de hockey junior, alors que la Suisse et la Russie s'affrontaient, il s'est passé un jeu bizarre.

Les deux équipes étaient alors à égalité 3-3 lorsque, vers la fin de la 2e période, alors que la Russie était en supériorité numérique, l'attaquant Marco Lehmann a réussi à s'échapper.
Sur le jeu, le défenseur Dmitri Samorukov l'a fait trébucher non pas à une, mais à deux reprises. Voici la vidéo de la double infraction:
Devant les faits, et conformément au règlement 176 de l'IIHF, les arbitres n'ont eu d'autre choix que de décerner 2 tirs de pénalité à la Suisse, au grand étonnement de tout le monde. Lehmann a été le premier à s'exécuter.
Malheureusement, en arrivant près du but, il a perdu le contrôle de la rondelle, facilitant ainsi le travail du gardien Danil Tarasov qui n'a pas eu à se signaler pour effectuer l'arrêt.
Le deuxième tir de pénalité a été effectué par Philipp Kurashev qui a dû se reprendre à deux reprises pour effectuer son lancer.
En effet, la première fois, il s'est élancé avant que l'arbitre ait sifflé pour lui donner le signal du départ. À sa deuxième tentative, Tarasov a facilement fait l'arrêt à l'aide de son bloqueur. Voici la vidéo des tirs de pénalités:
Mais que stipule au juste le règlement 176 de l'IIHF (dont l'équivalent est le règlement 24.6 dans la LNH)?:
– 2 tirs de pénalités peuvent être octroyés à une équipe s'il y a deux infractions séparées commises sur le même jeu
– Un seul but peut cependant être accordé dans ces circonstances
– Si le joueur déjoue le gardien lors du premier tir de pénalité, le deuxième n'est pas effectué. Le 2e tir de pénalité devient alors une pénalité de deux minutes.
Le joueur qui a été victime des 2 infractions n'est donc pas obligatoirement celui qui effectue les 2 tirs de pénalité. En effet, selon le même règlement, l'entraîneur-chef est celui à qui revient la décision de choisir les joueurs qui s'en chargeront.
N'importe quel joueur peut être désigné sauf si celui-ci s'apprêtait à être pénalisé   lorsque les faits se sont produits. Il a aussi le loisir de nommer deux joueurs différents.
Quant à l'entraîneur-chef de l'équipe adverse, il peut changer de gardien s'il le désire, mais ce dernier ne peut alors bénéficier d'une période de réchauffement.
Dimitri Samorukov, le joueur coupable des deux infractions, est demeuré assis au banc des pénalités durant toute la séquence.
Et, puisque les deux joueurs désignés par l'entraîneur-chef n'ont pas réussi à déjouer le gardien Tarasov, c'est donc un défenseur soulagé qui a alors eu l'autorisation de regagner le banc des siens.
Frustration, cependant du côté des Suisses, qui ont raté non pas une, mais deux occasions de briser l'égalité et de prendre les devants. C'est assurément un point sinon LE point tournant du match finalement remporté 7-4 par la Russie.
Et vous, avez-vous apprécié cette grande première? Espérons-le, car elle ne risque pas de se reproduire de sitôt.
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