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Samuel Montembeault aspire à de grandes choses

Publié le 29 avril 2020 à 21h54
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Samuel Montembeault connaît bien l'adversité, surtout récemment alors qu'il évoluait pour les Panthers de la Floride. Dans ce cas-ci, non seulement était-il en perpétuelle bataille pour participer aux séries éliminatoires, mais en plus, le gardien québécois tentait de prouver qu'il pouvait être l'adjoint de Sergei Bobrovsky.

Il a débuté la saison 2019-2020 à titre d'auxiliaire, toutefois, l'ancien gardien de l'Armada de Blainville-Boisbriand n'a pas eu les résultats espérés. À sa deuxième saison dans le circuit Bettman, Montembeault affichait un taux d'efficacité de ,890% et une moyenne de buts alloués de 3,34 buts par match. Ses statistiques en deçà des attentes ont laissé la chance à Chris Driedger, un gardien manitobain de 25 ans, d'avoir aussi sa chance pour seconder Bobrovsky.« Driedger avait connu un excellent passage dans la Ligue américaine alors que de mon côté, même si on ne veut jamais regarder les statistiques, on les a toujours sous les yeux. Ça commençait à me jouer dans la tête », a décrit le Québécois lors de son passage à l'émission «On jase» animée par Martin Lemay.


Voyant les choses du bon côté, l'athlète de 23 ans a profité de sa rétrogradation avec les Thunderbirds de Springfield (LAH) pour regagner sa confiance. En 11 départs avec le club-école, l'originaire de Bécancour a obtenu une fiche de cinq victoires, cinq défaites et un revers en surtemps. Son taux d'efficacité s'est significativement amélioré alors qu'il a atteint ,918%.

« Ça m'a vraiment fait du bien. J'avais besoin de jouer et de reprendre confiance. Comme gardien, on travaille souvent sur l'aspect mental, la préparation d'avant-match et avoir des séances avec les psychologues sportifs. C'est le nerf de la guerre pour tous les gardiens. Il faut être capable d'oublier et de foncer. J'ai beaucoup appris à ce niveau et je me sens mieux outillé maintenant », a-t-il précisé.

Maintenant, il est temps pour le choix de troisième ronde en 2015 de rendre sa place incontestable dans la LNH. Pour cela, il souhaite prendre exemple sur les deux derniers gardiens partants de la franchise, gardiens qu'il a eu la chance de côtoyer.

« Il est toujours le premier arrivé et le dernier sorti lors des entraînements. Il travaille très fort en plus d'être un très bon vétéran. Il donne des conseils, c'est un superbe exemple à suivre. Je suis chanceux d'avoir eu Roberto (Luongo) et Sergei (Bobrovsky) comme coéquipiers », a expliqué celui qui a toujours eu Roberto Luongo comme idole.

Pour ce qui est de son avenir, Samuel Montembeault a une idée bien précise de ce qu'il veut accomplir dans la LNH.

« Je veux devenir un no 1. Je veux être celui qui est envoyé dans la mêlée soir après soir. »

Crédit: RDS
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