Pierre Gervais dévoile l'obsession de Marc Bergevin pour les numéros, Jesperi Kotkaniemi y a goûté

Publié le 25 février 2022 à 14h53
PAR FRANCOIS DUMAS

La saison 2021-2022 ne passera certainement pas à l'histoire sur la patinoire, mais pour le gérant de l'équipement du Canadien, Pierre Gervais, elle passera à l'histoire, alors qu'il en est à sa dernière année avec l'équipe.

Depuis plus de 35 ans, Gervais est passé par toute la gamme des émotions. Il a vécu la dernière Coupe Stanley de l'équipe en 1993 mais il a aussi connu les moments plus difficiles de la formation, comme par exemple la fin du règne de Patrick Roy en 1995 et les années plus difficiles de l'équipe au début des années 2000.

Mais au-delà des statistiques et des moments vécus sur la patinoire, Gervais a été témoin de nombreuses anecdotes, jusqu'ici méconnues du grand public. C'est justement sur ces histoires à la fois loufoques et savoureuses que le descripteur des matchs du Canadien à TVA Sports, Félix Séguin, s'est attardé dans les nouveaux épisodes de son balado Dans l'oeil du chat.

Séguin s'est entretenu avec Gervais et ce dernier lui raconte de nombreuses anecdotes concernant les anciens joueurs et aussi les anciens dirigeants du Canadien.


Parmi ces anecdotes, Gervais raconte comment cela se passe quand vient le temps d'attribuer un numéro à un nouveau joueur du Canadien. Il mentionne que c'est déjà arrivé qu'il ait à choisir un numéro mais qu'en général, cette tâche revient normalement au directeur général de l'équipe. Et c'était particulièrement vrai à l'époque de Marc Bergevin.

« Marc aimait beaucoup choisir les numéros des joueurs. La plupart des autres directeurs généraux que j'ai connus, ça leur passait 10 pieds par-dessus la tête! Marc, avec sa vieille mentalité, aimait avoir les numéros les plus bas possible. Mais avec tous les numéros retirés, il n'y a plus beaucoup de numéros disponibles, je suis à la veille de tomber dans les trois chiffres! Mais ce ne sera bientôt plus mon problème. »

Au grand dam de Bergevin, la mode est maintenant aux « gros chiffres ».

« J'essaie toujours de donner le numéro le plus bas possible, sinon ça tombe dans les 50-60-70-80, ce qu'on appelle des numéros de chars de course. Les jeunes qui arrivent dans la ligue choisissent de plus en plus des numéros élevés. Il choisit lorsqu'il fait l'équipe, en accord avec le directeur général. Dans le cas de Jesperi Kotkaniemi, par exemple, Marc voulait au début qu'il prenne un plus petit numéro. »

Le jeune a donc pris un numéro plus petit, le #15. Maintenant en Caroline, il arbore le #82.

Gervais raconte également avoir vécu une belle amitié avec l'un des joueurs les plus talentueux à être passé à Montréal au cours des 35 dernières années, un certain Alex Kovalev.

« Kovalev est vraiment cool. À ce jour, c'est probablement le gars avec le plus grand talent brut que j'ai vu avec les Canadiens. Ce n'est pas Guy Lafleur, mais ce n'est pas loin en-dessous. Il a une belle personnalité, il est attachant. Je suis resté ami avec lui. »

Il est clair qu'en 35 ans avec une organisation sportive aussi prestigieuse, il s'en est passé des choses.

Au cours des ces trois épisodes proposés par Félix Séguin, Gervais revient aussi sur plusieurs sujets des plus intéressants qui sauront vous surprendre.

Bonne écoute!

Pour écouter les trois épisodes du balado Dans l'oeil du chat, cliquez ci-dessous :

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