Le top 5 des joueurs qui explosent en séries éliminatoires

Publié le 28 avril 2019 à 21h24
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La pression peut étouffer certains joueurs comme elle peut également en inspirer d'autres. C'est le cas de plusieurs joueurs de hockey qui ont réussi à élever leur jeu d'un cran en séries éliminatoires, alors qu'aucun expert n'avait pu prédire une telle production offensive dans le tournoi printanier.

L'équipe de Habs et LNH a décidé de vous dresser un top 5 des attaquants qui ont agi à titre de héros obscur lors des séries printanières et ce, depuis le début du 21e siècle.

5- Tomas Holmstrom (Red Wings Detroit, Champions 2002)

L'attaquant des Red Wings de Detroit est la définition même de ces joueurs de rôle que nous identifions chaque année quand vient le temps du printemps.


Lors de la saison régulière de 2001-2002, il était confiné à un rôle sur le troisième trio de l'équipe. En 69 parties, sa contribution offensive a été modeste avec huit buts et 18 mentions d'aide pour un total de 26 points.

En séries 2002, ce fut une toute autre histoire. L'attaquant reconnu pour son travail devant la cage adverse a inscrit autant de buts en séries qu'il en avait inscrits en saison régulière, mais dans un délai trois fois plus court. Il a joué un rôle clé avec Kris Draper dans la conquête des Red Wings de Detroit en 2002.

4- Devante Smith-Pelley (Capitals Washington, Champions 2018)

Critiqué plus souvent qu'à son tour pour son manque de constance et d'intensité en saison régulière, l'attaquant de quatrième trio des Capitals de Washington a explosé en séries éliminatoires l'an dernier, alors qu'il a inscrit sept buts en 24 parties, dont plusieurs buts importants qui ont permis aux Capitals de Washington de remporter la Coupe Stanley.

Dans le même ordre de comparaison que Tomas Holmstrom, Devante Smith-Pelley a inscrit autant de buts en 24 parties de séries de la Coupe Stanley 2019 qu'il en a inscrits lors de 75 parties de saison régulière au courant de la campagne.

Sa contribution offensive lui a permis de revenir en force avec les Capitals de Washington cette année. Son équipe n'a toutefois pas été en mesure de répéter son exploit en 2019.

3- Ruslan Fedotenko (Lightning Tampa Bay, Champions 2004)

Reconnu pour sa touche autour du filet adverse, Ruslan Fedotenko a été la bougie d'allumage près du filet de Mikka Kiprusoff des Flames de Calgary en finale de la Coupe Stanley.

Dans le septième et ultime match, Ruslan Fedotenko a fait la différence avec un doublé dans une victoire de 2 à 0.

Au total, l'attaquant avait inscrit 12 filets en 22 parties de séries éliminatoires, alors qu'il en avait marqués 17 en 77 parties lors de la campagne 2003-2004.

2- Bryan Bickell (Blackhawks Chicago, Champions 2013)

Les joueurs de troisième trio se font souvent un nom lors des séries éliminatoires de par leur contribution en matière d'énergie déployée sur la patinoire.

Bryan Bickell en est un exemple. Lors de la conquête de la Coupe Stanley des Blackhawks de Chicago, l'attaquant gros format a terrorisé les défensives adverses devant le filet, lui qui présente une stature de 6 pieds 4 pouces et près de 225 livres.

Installé dans son bureau, l'attaquant avait profité de quelques présences en compagne de Patrick Kane pour obtenir une récolte de 17 points, dont neuf buts en seulement 23 parties lors de la danse printanière.

Dans la même veine, son coéquipier Dustin Byfuglien avait connu lui aussi beaucoup de succès avec cette stratégie.

Pour vous donner une idée, l'attaquant avait récolté le même nombre de filets, mais en 48 parties de saison régulière lors de la campagne raccourcie en raison du lock-out de la LNH en 2012-2013.

1- Fernando Pisani (Oilers Edmonton, finaliste 2006)

Vous dites qui? Eh oui, Fernando Pisani! Peu d'amateurs se souviennent du sympathique joueur des Oilers d'Edmonton, mais plusieurs se souviennent de ses séries de 2006.

En 24 joutes éliminatoires, l'attaquant avait réussi un exploit digne des meilleurs marqueurs des séries éliminatoires au cours des 20 dernières années, alors qu'il a cumulé un impressionnant total de 14 buts.

À titre de comparaison, il avait enfilé l'aiguille à 18 reprises en saison régulière. Toutefois, il lui avait fallu 80 parties pour réussir cet exploit.

En compagnie de Joe Pavelsi et Daniel Alfredsson, il demeure l'un des seuls joueurs à avoir inscrit 14 buts lors des séries éliminatoires sans avoir mis la main sur le précieux trophée remis aux champions dans l'ère des années 2000.
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