Le premier ministre François Legault réagit au congédiement de Claude Julien

Fervent partisan de la Sainte-Flanelle, le premier ministre du Québec François Legault a réagi au congédiement de l'entraîneur-chef Claude Julien mercredi matin. Dans un point de presse avec les membres de la presse, il a même profité de l'occasion pour faire taire les rumeurs.

« Il n'est pas question que je devienne entraîneur du Canadien. Je confirme que je reste premier ministre », a-t-il blagué en conférence de presse.


Il n'agira pas non plus comme entraîneur-adjoint de Dominique Ducharme, puisque c'est Alex Burrows qui occupera les fonctions d'adjoint. Burrows évoluait aux côtés de l'entraîneur-chef du Rocket de Laval Joël Bouchard.


Après tout, ce n'est pas si fou. Il gère au quotidien une vingtaine de ministres avec de fortes personnalités. Fort à parier que les égos peuvent être aussi gros en politique que dans la Ligue nationale de hockey.

Un peu plus tôt lors du point de presse, il a avoué que son fils et lui en avaient parlé durant la partie de mardi soir. Comme tous les amateurs de hockey qui ont suivi les Canadiens dans les dernières semaines, il est arrivé à la conclusion que l'équipe était désorganisée et chamboulée depuis quelques rencontres.

« Mon fils m'a parlé de ça hier soir [mardi] et il a été visionnaire. Il me disait que Claude Julien va perdre son emploi. On avait eu un bon début de saison [...] mais ce n'est pas beau à voir. Je pense, entre autres, aux deux matchs contre Ottawa, la désorganisation, a-t-il dit en évoquant les deux récentes défaites du Canadien aux mains des Sénateurs. Pourtant, on a une belle équipe, de bons joueurs, des excellentes lignes. »