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Le Crunch de Syracuse s'associe avec un hôpital local pour stériliser les équipements

Publié le 11 avril 2020 à 8h46
PAR MATHIEU CHARBONNEAU

Le premier ministre du Québec François Legault le répète pratiquement à chaque jour, les équipements de protection individuels sont de plus en plus rares. Ces derniers sont cependant essentiels pour les héros en première ligne qui combattent la COVID-19.



Afin de régler cette pénurie, le Dr Robert Corona, PDG de l'Upstate Medical University, a récemment appris le processus utilisé par les équipes de hockey professionnelles pour désinfecter leur équipement et voulait voir si ces machines pouvaient être réutilisées pour désinfecter l'EPI.




Le docteur Corona a contacté le Crunch de Syracuse, une organisation voisine de la Ligue américaine de hockey, au sujet de l'efficacité et de la disponibilité des machines Sani Sport de l'équipe. La franchise a rapidement mis l'équipement à la disposition de l'hôpital et en moins d'une semaine, l'Upstate Medical University est arrivée à une conclusion encourageante.

« Après une analyse minutieuse des données de test de décontamination publiées par Sani Sport et d'autres données publiées par d'autre experts, nous avons décidé d'utiliser Sani Sport pour décontaminer nos écrans faciaux. Nous avons développé un processus spécifique pour la collecte des écrans faciaux utilisés, la décontamination et la réémission des écrans faciaux. Merci au Crunch de Syracuse ! » - Le Dr. Corona

Pour l'instant, ces machines seront utilisées uniquement pour nettoyer les écrans faciaux.

« Nous avons utilisé une méthodologie similaire au processus qui utilise l'analyse "dispositif prédicat". La littérature soutient la mort du virus sur les surfaces dures. Nous limitons notre processus aux écrans faciaux uniquement parce qu'aucune étude spécifique n'a été sur le matériau des masques N-95. » - Le Dr. Corona

La communauté du hockey a contribué à la lutte mondiale contre la COVID-19 de diverses façons. De nombreux joueurs ou organisations ont fait des dons en argent ou en denrées depuis le début de la crise. Mais cette approche novatrice pourrait fournir une aide immédiate, et ce non seulement à Syracuse.

« Pour l'instant, nous ne pouvons pas redonner à la communauté en jouant au hockey, mais nous pouvons jouer un rôle actif en aidant les gens à combattre la COVID-19 avec l'équipement que nous avons dans nos vestiaires. » - Le propriétaire du Crunch de Syracuse, Howard Dolgon.

Il sera intéressant de voir si le Canadien de Montréal ou le Rocket de Laval recevra dans les prochains jours un appel de spécialistes afin qu'ils prêtent leur machine Sani Sport. Fait à noter, ces machines sont fabriquées dans une usine dans le quartier Saint-Laurent sur l'Île de Montréal...
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