Kent Hughes et le CH auraient déjà fait une grosse erreur au repêchage avec un joueur en particulier

Sachant cela, on ne peut qu'analyser les résultats que nous avons présentement, et force est d'admettre qu'un peu plus d'un an après le repêchage 2022, on remarque qu'une erreur coûteuse semble avoir été commise par les dirigeants du Canadien de Montréal, comme le mentionne mon collègue Nicolas Desrosiers.

Non, nous ne parlons pas ici de la sélection de Juraj Slafkovsky devant Logan Cooley et Shane Wright. Nous sommes parfaitement conscients que Slafkovsky peut encore surprendre et qu'il peut finir par être bien plus dominant que ces deux espoirs des Coyotes et du Kraken.

Cependant, nous sommes déjà un peu inquiets dans le cas de l'autre choix de 1er tour du club, Filip Mesar, surtout quand on regarde quelques noms ignorés par le CH, au 26e rang, pour le sélectionner.

Dont un en particulier: Jiri Kulich.

Et ce n'est pas comme si c'était absolument imprévisible.

Même l'an passé, la plupart des observateurs étaient très surpris de voir Kulich être encore disponible au 26e rang de Montréal, et même l'an passé, nous savions qu'il allait probablement devenir un vol du repêchage à ce stade-là.

Finalement, Kent Hughes et ses collègues ont ignoré Kulich pour repêcher Mesar.

Une décision qui vieillit mal à vue d'oeil.

Mesar a amassé 51 points en 52 matchs dans la OHL la saison passée, une ligue junior.

Quant à Kulich, il a été époustouflant et il a connu une saison historique pour un jeune de 18 ans. Il a amassé 46 points, dont 24 buts, en 62 matchs dans la Ligue Américaine de hockey. (plus 11 points et 7 buts en 12 matchs des séries de la AHL)

Des chiffres vraiment impressionnants pour un jeune de 18 ans, dans la AHL.

Imaginez si le CH avait Kulich dans sa très riche pépinière. Il a finalement été sélectionné au 28e rang au total par les Sabres de Buffalo, qui selon les dires de leur DG, n'en revenaient absolument pas qu'il soit encore disponible.

Ça aurait pu être un véritable coup de circuit pour Kent Hughes, mais laissons encore la chance à Mesar de nous faire mentir.