Est-ce la fin pour Paul Maurice à Winnipeg?

Publié le 21 avril 2019 à 11h46
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Depuis l'entrée en poste de Paul Maurice lors de la campagne 2013-2014, les Jets de Winnipeg n'ont jamais atteint la finale de la coupe Stanley. L'an dernier, la formation albertaine s'est avouée vaincue en finale de la Conférence de l'Ouest face aux Golden Knights. Cette année, la fenêtre donnant sur les grands honneurs vient de se fermer à nouveau, et ce au premier tour face aux Blues de St-Louis.

L'entraîneur-chef des Jets, Paul Maurice, a déclaré que son équipe n'était pas parfaite, mais qu'elle a fait tout son possible. Toutefois, les imperfections exposées tout au long de la saison étaient trop grandes et auront conduit les Jets à leur propre perte durant le grand bal printanier.


La formation du Manitoba devra en profiter pour faire le point durant la saison morte, notamment sur l'avenir de son entraîneur-chef. Est-ce que Paul Maurice est toujours l'homme de confiance de Kevin Cheveldayoff? Le pilote des Jets est avantagé sur ce point : il est dans une équipe avec un bateau plein de talent et pourtant, il semble avoir réussi à le couler comme le Titanic.


Fait intéressant : en 21 ans, derrière les bancs de diverses équipes du circuit Bettman, Maurice a amené ses équipes en séries à seulement 7 reprises.



D'un autre côté, est-ce vraiment le pilote des Jets qui devrait payer pour les insuccès de l'équipe en séries éliminatoires? Les joueurs n'ont pas vraiment répondu à l'appel et la troupe de Paul Maurice n'a pas été l'ombre d'elle-même face aux Blues.

Les meilleurs joueurs offensifs de Winnipeg étaient en grande partie invisibles, donnant ainsi du fil à retordre à leur entraîneur. Son équipe n'a pas su faire face à l'adversité ou encore rebondir dans les moments critiques.

Il faut donner crédit aux Blues qui ont franchement été dominants sur toute la ligne, ne permettant que 20 petits lancers aux Jets. La troupe de Maurice a été particulièrement inefficace en deuxième période. Elle n'a décoché qu'un seul tir sur Jordan Binnington, ce qui s'est avéré être le clou final sur le cercueil des Jets.

Reste à voir si la direction de la formation albertaine fera preuve de confiance à nouveau envers Paul Maurice ou si elle optera pour un vent de fraîcheur pour prendre les reines de la formation.
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