« Avec Carey Price, tout est toujours gros. Ça fait 11 ans qu'il est dans l'organisation du Canadien et ça fait 11 ans qu'on le traite différemment. Parfois, on a presque l'impression que son entraîneur des gardiens Stéphane Waite et lui forment une équipe dans une équipe. »
« J'en ai assez qu'on mette le gardien du Canadien sur un piédestal. On l'a tellement vanté au cours des dernières saisons et tenu à rappeler à quel point les succès de l'équipe passeraient par lui.
J'en viens à me demander si on n'a pas été trop permissif à son endroit, si on l'a traité différemment des autres joueurs. »
« On lui a toujours déroulé le tapis rouge et on lui a presque laissé lui-même gérer son propre horaire. Lui a-t-on laissé trop d'espace décisionnel ? La question se pose. »
« Quand ça va bien dans l'entourage de l'équipe, mais surtout dans les performances du gardien partant, tout le monde a le sourire. Quand ça va mal, toutefois, tout le monde se met soudainement à marcher sur des oeufs.
Les entraîneurs font attention à ce qu'ils disent dans leurs commentaires, le directeur général aussi et les joueurs se font tout aussi prudents comme si tout le monde avait peur de le déranger. Ça doit devenir franchement lourd à porter.» – Michel Bergeron