Brendan Gallagher, un exemple de courage et de persévérance

Publié le 26 juin 2020 à 15h21
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Aussi fou que cela puisse paraître, il y a déjà dix ans, avec le 147e choix au total de l'encan amateur, la Sainte-Flanelle jetait son dévolu sur un jeune joueur des Giants de Vancouver. Il venait de récolter 81 points en 72 matchs dans la WHL. Sans le savoir, Trevor Timmins venait de se dénicher un joyau rare, un réel vol de cette séance de sélection.



Gallagher joue présentement sur le premier trio du CH et est extrêmement respecté dans la LNH. Ce n'est pas arrivé du jour au lendemain. Il travaille très fort depuis qu'il est très jeune. Voici ses faits saillants en 2002 lorsqu'il était loin du circuit Bettman.




En 2012, alors qu'il s'alignait encore pour Vancouver, le monde entier a pu constater le coeur qu'il mettait à l'ouvrage lors du Championnat mondial de hockey junior. Il a grandement contribué avec six points en six matchs, en plus de contribuer grandement à la quasi-remontée contre les Russes en demi-finale. À partir de ce moment, tout s'est enchaîné pour lui, ce qui l'a mené à devenir un meneur dans le vestiaire d'une équipe de la LNH.

En entrevue avec The Score, le petit attaquant s'est confié sur ce qu'il possède et ce qu'il ne possède pas comme joueur de hockey :

« Quand on parle d'habilités, je suis loin du sommet dans toutes les catégories, a mentionné Gallagher. Je ne suis pas le plus rapide, je n'ai pas le meilleur tir, rien de tout ça. Mais vous pouvez regarder ma condition physique, comment j'ai travaillé au gym et à l'extérieur de la patinoire et la puissance que j'ai développée. Je peux batailler contre n'importe qui dans le monde, et ça vient du travail. »

Il ajoute : « Je ne travaille pas sur les mêmes choses que Connor McDavid parce qu'il est un joueur plus talentueux que moi. Je travaille sur les élments qui vont me servir à tous les soirs, que ce soit la protection de la rondelle ou des petites abilités autour du filet. »

L'attaquant du Tricolore a bien voulu partager son expérience lors du repêchage de 2010. Le 26 juin de cette année-là, il a regardé l'emission NHL Network, car il avait de bonnes chances d'être sélectionné. Cependant, contrairement à plusieurs, aucune fête ne se déroulait en attendant que nom ne sorte, son père et frère étant dans un tournoi.

Vers midi, les analystes ont analysé les soixante premières sélections pendant que les sélections plus tardives se déroulaient quand même. Derrière les analystes, on pouvait regarder le nom des joueurs choisis. Puis, avec le 93e choix, les Panthers ont choisi Benjamin Gallacher. De loin, les noms se ressemblaient, mais leurs carrières futures, pas du tout. Aujourd'hui, Gallacher a pris sa retraite alors que Gallagher vise une Coupe Stanley. Il se prépatait pour aller à un événement caritatif avec les Giants de Vancouver, qui n'attendrait pas la fin du repêchage quand le téléphone a sonné.

C'est avec la bouche remplie de Kraft Dinner que Gallagher a su que les Canadiens de Montréal l'avaient repêché au 5e tour. Dix ans plus tard, force est d'admettre que le Tricolore a effectué un des vols de ce repêchage. Mais ce n'est pas que cela. Beaucoup de travail a été effectué par celui qu'on surnomme Gally pour se rendre où il est aujourd'hui. Il n'a jamais abandonné et c'est tout à son honneur. C'est un bel exemple pour tous les jeunes qui rêvent de jouer la LNH.

Crédit : The Score
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