Voici pourquoi Nick Suzuki n'aura pas de guigne de la 2e année

Chez le Canadien, la plus récente victime est sans aucun doute Jesperi Kotkaniemi. Le jeune Finlandais n'a clairement pas répondu aux attentes l'année dernière, si bien qu'il a terminé sa saison dans la Ligue américaine, où il a très bien fait malgré sa blessure.

Nick Suzuki, bien que plus âgé que KK, en sera à sa 2e saison. Après avoir commencé sur le 4e trio, il a tranquillement gravi les échelons jusqu'à déloger Phillip Danault du poste de premier centre du club. Maintenant, tous les yeux sont rivés sur le jeune homme et plusieurs placent beaucoup d'espoir en lui.

Il est impossible de prédire comment le numéro 14 répondra à sa 2e saison, mais nous pouvons comparer avec des joueurs du même style qui ont débuté au même âge. Suzuki est un centre de talent, capable de marquer ou de créer des jeux et il très fiable défensivement. Il ne serait pas surprenant de le voir dans les discussions pour le trophée Selke d'ici quelques saisons.

Si l'on regarde plus attentivement le début de carrière des joueurs comme Anze Kopitar, Patrice Bergeron ou même Jonathan Toews, tous des gagnants du Selke dans le passé, nous pouvons voir que la guigne de la 2e année ne les a pas impactés du tout.

Toews a débuté à 19 ans dans la grande Ligue, totalisant 69 points, dont 34 buts, à sa 2e saison. Il s'agit de sa 2e meilleure récolte de buts en 13 ans dans la LNH, sa meilleure étant de 35.

Quant à Bergeron, après une saison recrue respectable de 39 points, il a dû jouer dans la Ligue américaine en 2004-05 à cause du lock out dans la LNH. Néanmoins, à sa 2e saison dans le circuit Bettman, il a totalisé 73 points, dont 31 buts, son 2e plus haut total en carrière.

Passons maintenant à Anze Kopitar. Le capitaine des Kings a connu une 2e saison du tonnerre avec 77 points, dont 32 buts, ce qui représente son 3e plus haut total de filets en carrière.

Évidemment, il est tôt pour comparer Suzuki à ces trois joueurs vedettes, mais nous sommes forcés d'admettre qu'il a le talent, le style et l'intelligence requise pour se rendre à leur niveau à moyen terme. Auteur de 41 points en 71 parties la saison dernière, le jeune homme a joué la moitié de ces joutes sur le bottom six avant de graduer et devenir un joueur indispensable sur le premier trio.

Le futur nous révélera ce que Nick Suzuki a dans le ventre, mais une chose est certaine, en étant entouré des meilleurs ailiers de l'équipe et en évoluant sur la première vague du jeu de puissance à un si jeune âge, il serait surprenant que sa production se mette à baisser. Au contraire, elle devrait monter en flèche, si bien que s'il peut rester en santé, le jeune numéro 14 devrait voir sa production offensive monter en flèche dès cette saison.