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Talents semblables, performances différentes

Publié le 24 avril 2019 à 12h59
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Jonathan Drouin et Nathan MacKinnon. Deux anciens coéquipiers à Halifax. Deux joueurs possédant un immense talent. Deux joueurs ayant totalement dominé lors de leur passage dans la LHJMQ. Deux joueurs tenus en haute estime par les différents recruteurs lors de leur année de repêchage. Deux joueurs repêchés dans le top 3 lors de l'encan de 2013.

Aujourd'hui, l'un d'eux sort fort d'une saison de 99 points en plus d'avoir permis à son équipe d'éliminer la première équipe dans l'Ouest en cinq parties, recevant d'ailleurs les éloges d'un adversaire au terme de la série. L'autre, quant à lui, a vu son temps de jeu diminuer considérablement en fin de saison en raison de performances qui n'étaient pas à la hauteur de son talent. Nous vous laissons deviner quelle description convient à chacun des joueurs!


Les deux anciennes vedettes des Mooseheads d'Halifax ont tous deux démontré des aptitudes hors du commun pendant leur passage dans le hockey junior, si bien que certains recruteurs avaient Jonathan Drouin devant Aleksander Barkov sur leur liste en 2013. Comment ce fait-il, qu'aujourd'hui, ils offrent des performances si différentes? Est-ce MacKinnon qui offre des performances au-delà des attentes, ou bien Drouin qui sous-performe? Les 53 points de Drouin satisfont-ils les attentes?


Après un excellent début de saison, les attentes étaient élevées. Drouin allait-il enfin débloquer maintenant qu'il était à l'aile? Le duo qu'il composait avec Max Domi était explosif et apportait du « punch » à l'attaque du CH en début de saison, ce qui permettait de croire que Drouin démontrerait enfin des statistiques dignes de son potentiel. Malheureusement, un manque de constance en deuxième moitié de saison de la part du Québécois a fait en sorte que les partisans ne se souviendront pas de ses performances en 2018-19 pour les bonnes raisons.

Selon un recruteur, dont le nom n'a pas été divulgué pour des raisons de confidentialité, l'aspect familial aurait joué un rôle majeur dans le développement des deux joueurs. Drouin a toujours été choyé par ses parents à la maison et on l'a fort probablement beaucoup louangé, lui disant qu'il était le meilleur. De son côté, MacKinnon a toujours dû travailler fort et n'avait pas des parents qui le cajolaient constamment en lui disant qu'il était excellent. Cela peut paraître anodin, mais pour un jeune de 17-18 ans, l'impact peut être majeur sur son développement.

Bien que tout cela soit fondé sur des informations récoltées par un recruteur à l'époque où les deux joueurs évoluaient encore à Halifax, il ne s'agit que d'une hypothèse. Plusieurs autres facteurs ont pu entrer en ligne de compte, mais tout ne reste que spéculations.

Selon vous, comment deux personne avec des talents aussi semblables offrent-ils aujourd'hui des performances si différentes?

Nathan MacKinnon et ses coéquipiers seront en action dès vendredi, alors que s'amorcera la série de 2e tour entre l'Avalanche du Colorado et les Sharks de San Jose.

Crédit: RDS
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