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Ray Ferraro décrit le CH à 3 contre 3 à la perfection

Publié le 23 avril 2021 à 20h32
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Autant en rire, associer le Tricolore et les prolongations dans un même gâteau, et le mélange ne sera pas très apaisant. Le CH ne joue vraiment pas bien à 3 contre 3, on ne peut dire le contraire. Plusieurs se plaindront de Ducharme, qui a pris l'habitude d'utiliser Phillip Danault et Paul Byron ensemble, mais Ray Ferraro a sa manière bien à lui de critiquer Montréal et ses prolongations.


« Lorsque je regarde le Canadien jouer à 3 contre 3 en prolongation, je m'assure que ma femme cache tous les ustensiles de la maison pour être certains que je ne me les plante pas tous dans les yeux. Je déteste ça, c'est plate et c'est mauvais. Je déteste la façon dont ils jouent la game, soit d'essayer de tourner autour de l'équipe adverse en espérant que leurs adversaires se fatiguent pour leur donner une chance d'attaquer une seule fois. Je déteste ça. »

C'est une bien drôle de façon de décrire les Glorieux à la période de cinq minutes, mais disons que les propos sont justes et véridiques. À l'intérieur de son analogie bien pensée se cache une variable importante pour décrire le principal défaut du CH. Patienter et fatiguer l'adversaire, ce n'est clairement pas une bonne stratégie à adopter, sinon la troupe de Dominique Ducharme ne serait pas 1 en 10.


Quelle serait la solution pour régler ce problème? Ferraro a encore identifié une alternative pouvant régler le problème. À ses yeux, l'équipe ne devrait jamais cesser d'attaquer une fois en territoire. C'est une tendance que Carey Price et sa bande ne tiennent pas, alors la réglementation pourrait-elle régler le problème?

« Je crois que dès que tu prends possession de la rondelle, tu ne devrais pas pouvoir reculer de ton côté de la ligne rouge au centre. Et si l'équipe le fait, il y a un arrêt de jeu automatique et on reprend pour une mise en jeu. Tu ne devrais jamais cesser d'attaquer en prolongation 3 vs 3. »

Il serait bien étonnant que la proposition ne se rende jusqu'aux principaux concernés, mais il demeure intéressant d'identifier des enjeux et proposer des pistes de solution. C'est surtout le cas lorsque l'on utilise l'humour comme l'a fait Ferraro sur cette séquence.
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