Michael McNiven : un message texte qui a changé sa vie

Publié le 2 avril 2020 à 19h20
PAR

Il n'avait que 16 ans. Il était passager dans une voiture qui le menait à l'aréna pour un match contre les Rangers de North York. Il reçoit alors un message texte de son grand-père, qui combattait un cancer de la thyroïde depuis trois ans, lui annonçant qu'il devait recommencer des traitements. Il lui a de plus écrit : « Si je dois le refaire, je laisse tomber ». Le jeune portier n'a pas pu contenir ses larmes.



En entrevue avec Marc Dumont, il s'est confié sur la relation qu'il avait avec son grand-père :

« ll assistait à tous les entraînements, à tout ce qu'il pouvait, a raconté McNiven en entrevue. Évidemment, c'était un peu plus difficile quand il a été diagnostiqué, mais quand il n'était pas à l'hôpital, il était toujours là. »


Il faut savoir que McNiven n'a pas eu une enfance facile. Sa mère n'a été présente que jusqu'à ses quatre ans et son père ne le voyait que sporadiquement. Donc pour lui, Jim et Christine, ses grands-parents qui se sont occupés de lui pendant longtemps, occupaient une place très importante dans sa vie.

Ce soir-là, il n'a pas amorcé le match. Cependant, tirant de l'arrière 3-0, son coach de l'époque Greg Walters, qui connaissait ses problèmes, lui a demandé s'il se sentait prêt à y aller. Il n'aura suffi que d'un « oui » de la tête pour qu'il saute sur la patinoire en relève. Les Raiders, son équipe à ce moment-là , sont parvenus à effacer le déficit pour gagner le match en prolongation. Cette partie aura été un point tournant autant dans la saison que dans sa vie. Il a aidé les Raiders à terminer l'année avec un dossier de 31-20-0 et à se qualifier pour les séries, alors qu'il n'était âgé que de 16 ans. Au début de l'année, son coach ne s'attendait même pas à participer aux séries, avec une formation qui éprouvait des difficultés à enchaîner des victoires.

Cette touchante histoire l'aura propulsé jusqu'à la Ligue américaine, où il secondait Cayden Primeau, jusqu'à la pause des activités en raison de la COVID-19.

Crédit : The Athletic
10 dernières chroniques
pub