Marc Bergevin ne restera pas sans emploi bien longtemps si le CH le congédie

Dans son plus récent article pour le site de TVA Sports, Renaud Lavoie est catégorique, Marc Bergevin doit rester. Pour prouver son point, il se rappelle les nombreuses fois qu'un DG a bâti une formation et n'a pas été en mesure d'en récolter les fruits.

Il cite deux DG qui ont vu le fruit de leur labeur être récolté par leurs successeurs, soit Dale Tallon et Rick Dudley. Ce premier a cédé son poste de DG des Blackhawks de Chicago en 2009 à Stan Bowman. C'est le successeur qui a pu soulever la Coupe Stanley 11 mois plus tard. De son côté, Rick Dudley a bâti la formation du Lightning de Tampa Bay de 1999 à 2002 avant de voir Jay Feaster remporter le fameux trophée en 2004.

Lavoie se demande si Marc Bergevin sera le prochain à vivre cette situation, lui qui bâti le CH depuis mai 2012. Même si les conversations ont débuté entre le DG et son patron Geoff Molson, un renvoi est toujours possible.


Une chose est claire dans la tête de Lavoie, Bergevin sera en demande s'il y a un divorce entre lui et le CH. Les autres formations ont pu voir ce que Bergevin est capable de faire et il est certain qu'il ne restera pas au chômage bien longtemps.

« Si pour une raison quelconque, Marc Bergevin ne serait plus le directeur général des Canadiens dans les prochaines semaines, il ne va pas demeurer au chômage longtemps. Il est reconnu dans la LNH comme un des très bons dirigeants, et une équipe n'hésitera pas à lui donner un poste important. Sans oublier que son successeur va hériter d'une maison qui est en ordre et qui n'aura pas besoin d'un grand projet de rénovation comme ce fut le cas à son arrivée en 2012. » - Renaud Lavoie

Même si plusieurs sont critiques à son égard, Bergevin a définitivement son équipe à coeur et peut être fier de ce qu'il a accompli jusqu'à présent à Montréal. Si ses premiers repêchages ne passeront pas à l'histoire, ceux des cinq dernières années sont beaucoup mieux. Sans oublier toutes les transactions qu'il a complétées au fil des ans, et surtout durant la dernière entre-saison. Congédier un homme avec son expérience et ses réalisations est un pensez-y bien.