Chaque année, certaines équipes trop désireuses d'acquérir les services d'un joueur dans leur mire, y vont jusqu'à payer le gros prix le TROP gros prix.
Il est commun de payer plus cher lorsque son équipe est en reconstruction et qu'il n'y a pas (ou plus) beaucoup d'options de disponibles sur le marché. Beaucoup d'équipes vont donc signer des joueurs, disons moyens, à des gros contrats, simplement pour répondre à un besoin immédiat.
Prenons comme exemple le fameux contrat décerné à Karl Alzner, par Marc Bergevin, le 1er juillet 2017. Cette année-là, le CH avait un grand besoin à la gauche de sa défensive et voulait y ajouter un défenseur défensif afin d'évoluer à la gauche de Jeff Petry.
Alzner étant une des seules « options de qualité », Marc Bergevin l'a donc mis au sommet de sa liste de priorités, ce qui a mené à une signature de contrat de cinq ans, d'une valeur annuelle de 4,625M$. Alzner n'aura finalement joué qu'une saison (décevante) à Montréal, avant d'être cédé dans la Ligue Américaine après seulement neuf matchs cette saison. Montréal est maintenant pris avec ce contrat, car personne n'en veut.
Dans un article de « The Hockey News », Steven Ellis a dressé une liste des pires contrats ayant été octroyés dans la LNH lors de la période de signature des joueurs autonomes de 2018. En voici quelques-uns avec le pire ratio de coût/durée.
James Neal, 31 ans (5 ans x 5,75M$ avec les Flames de Calgary)
James Neal était supposé apporter de l'offensive à l'attaque des Flames cette saison, suite aux 25 buts qu'il a marqués avec les Golden Knights de Vegas lors de la saison 2017-18.
Malheureusement, même s'il a été limité à 63 matchs avec les Flames cette saison, en raison de blessure, Neal n'a marqué que sept buts et obtenu 12 mentions d'aide, pour un faible total de 19 points, en plus de n'afficher aucun point lors des quatre matchs de séries des Flames.
James Neal n'a donc, tout simplement, pas performé, malgré le fait que son équipe ait terminé au sommet de l'Association de l'Ouest cette saison.
Jack Johnson, 32 ans (5 ans x 3,25M$ avec les Penguins de Pittsburgh)
Jack Johnson a été le troisième choix au total, des Hurricanes de la Caroline, lors du repêchage de 2005. Par contre, il n'a jamais été en mesure de performer comme l'espoir de qualité qu'il était supposé être.
Après quelques années difficiles à Columbus, Johnson a signé un contrat de cinq ans avec Pittsburgh, ce qui semblait déjà être une erreur dès la signature du contrat. Johnson a souvent été le moins bon défenseur des Penguins cette saison. Sur ses 13 points (dont un seul but) en 82 matchs cette saison, il n'a cumulé que six points à 5 contre 5.
Il a même été envoyé dans les gradins lors du début des séries éliminatoires. Johnson peut encore être utile, mais plus sur une troisième paire de défense. Par contre, à 3,25M$ par saison, cela est un peu cher pour un défenseur de troisième paire.
Jay Beagle, 33 ans (4 ans x 3M$ avec les Canucks de Vancouver)
N'ayant atteint le plateau des 30 points qu'une seule fois lors de sa carrière (sans la dépasser) et présentant une moyenne de 20 points lors des dernières saisons à Washington, Jay Beagle n'a certainement pas dit non lorsque Vancouver lui a offert ce contrat.
Ayant subi une fracture de l'avant-bras, il a été limité à 57 matchs cette saison, lors de laquelle il n'a marqué que trois buts, dont son premier au milieu du moins de décembre, et ajouté 10 mentions d'aide, pour un total de 13 points.
Bien qu'il ait été signé pour jouer un rôle de joueur de centre défensif, ses 3M$ font de lui un des joueurs de quatrième trio les plus coûteux de la LNH. De plus, son jeu en désavantage numérique a été surévalué, lui qui n'a pas accumulé des statistiques trop reluisantes dans ce département non plus.
Cette année ne fera assurément pas exception à la règle du sur-péage.
Selon vous, quels joueurs recevront les pires contrats en fonction de la durée et du prix de celui-ci?
Avez-vous d'autres noms en tête pour les pires contrats de 2018?