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Les finalistes aux différents trophées ne font pas l'unanimité

Publié le 29 avril 2019 à 7h59
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La saison régulière de la LNH est maintenant terminée et, comme à chaque année, les candidats nommés pour l'obtention des différents trophées sont nombreux. Malheureusement, il n'y a que trois finalistes, à l'exception des trophées Hart Ross, Maurice Richard et William Jennings, qui seront remportés respectivement par Nikita Kucherov, Alex Ovechkin et Robin Lehner/Thomas Greiss.

Les tendances de sélection des finalistes et des gagnants ont bien changées depuis la création des différents trophées, surtout pour le Selke et le Norris qui, malgré leurs définitions de meilleur attaquant défensif et meilleur défenseur du circuit, sont généralement remis à des joueurs ayant amassé beaucoup de points, ce qui n'a pas toujours été le cas.

Si une chose semblait coulée dans le béton lors des dernières années quant à la sélection des finalistes, c'est qu'ils devaient avoir joué qui s'être entraîné durant un minimum raisonnable de rencontres pendant la saison. Or, à la surprise générale, ce n'est pas ce que l'on voit cette année.

Commençons par le trophée Jack Adams, remis à l'entraîneur-chef ayant le plus contribué aux succès de son équipe. Les trois candidats sont :


-Jon Cooper
-Barry Trotz
-Craig Berube

Les candidatures de Cooper et de Trotz sont assez unanimes, mais celle de Berube fait beaucoup jaser. Il est vrai que l'entraîneur-chef des Blues a complètement changé la donne lors de son arrivée en poste, transformant une équipe de fond de classement en une équipe aspirante aux grands honneurs, mais il a été en poste que pour 63 des 82 rencontres de son équipe, ce qui est assez inhabituel pour un finaliste du Jack Adams.

Le trophée Calder est remis à la recrue par excellence de la LNH. Les candidats sont :

-Elias Pettersson
-Rasmus Dahlin
-Jordan Binnington

Encore une fois, deux des trois choix sont assez unanimes. Pettersson a dominé toutes les recrues de la LNH avec une récolte de 66 points en 71 rencontres, alors que Dahlin a dominé les défenseurs recrues avec 44 points en 82 matchs. C'est la sélection de Binnington qui ne fait pas de sens selon plusieurs. Malgré son impressionnante fiche de 24-5-1, le gardien des Blues a pris part à seulement 32 matchs, ce qui est très peu. Plusieurs auraient aimé voir Miro Heiskanen ou bien Brady Tkachuk, pour ne nommer que ceux-là.

Le dernier trophée pour lequel il y a des nommés qui causent une surprise est le Vézina. Les candidats sont :

-Andrei Vasikevskiy
-Ben Bishop
-Robin Lehner

La candidature du gardien du Lightning, bien qu'il ait manqué près de deux mois d'activité à cause d'une blessure, est légitime. En effet, ses 39 victoires signifient un sommet dans la LNH cette saison. Pour ce qui est des deux autres finalistes, ils sont tous deux de véritables surprises. Ce n'est pas que leurs statistiques ne sont pas bonnes, bien au contraire, mais ils ont à peine joué plus de la moitié des matchs de leur équipe respective.

En effet, Bishop a joué 46 parties, alors que son homologue avec les Stars, Anton Khudobin, en a joué 41, tout en présentant des statistiques intéressantes. C'est encore plus flagrant dans le cas de Robin Lehner, qui a lui aussi joué 46 matchs, alors que Thomas Greiss en a joué 43 et présente des statistiques très comparables.

Les grands oubliés sont très certainement Marc-André Fleury et Carey Price. Dans le cas de Fleury, il a été un des artisans principaux à la participation des Golden Knights pour les séries. Quant à Carey Price, bien qu'il n'ait pas connu un début de saison très prolifique, son brio a, par la suite, mené les siens aux portes des séries éliminatoires. Ne pouvant compter sur un auxiliaire de qualité, Carey a dû garder le fort durant presque tous les matchs du Canadien à partir du Jour de l'an, et il a relevé le défi avec brio. Une présence en séries éliminatoires lui aurait probablement été favorable pour une nomination au trophée du meilleur gardien de la LNH.
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