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Leon Draisaitl, dans l'ombre de Connor McDavid!


PUBLICATION

29 mars 2019  (15h01)
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Dans la défaite de 3-2 des Oilers en tirs de barrage aux dépens des Stars de Dallas, Leon Draisaitl a inscrit ses 100e et 101e point de la présente campagne.

Après avoir connu des campagnes de 70 et 77 points, Leon Draisaitl est passé à la vitesse supérieure cette année en franchissant pour la première fois le prestigieux plateau des 100 points.
Le 3e choix des Oilers au total du repêchage de 2014, qui cumule 308 points en 346 rencontres, est en feu par les temps qui courent, lui qui cumule 23 points à ses 13 dernières parties, et 20 buts à ses 27 derniers matchs.
Pour beaucoup de bons joueurs, une saison de 20 buts c'est excellent. Draisaitl vient de le faire en seulement 27 matchs au moment de la saison où les équipes jouent leur meilleur hockey.
Ses 47 filets le placent au 2e rang des buteurs, deux buts derrière le redoutable franc-tireur Alexander Ovechkin, qui de son côté, est à un seul filet de son 8e trophée Maurice-Richard en 14 ans.
Ce serait donc tout un exploit pour Draisaitl de réussir à coiffer Ovi avec seulement cinq matchs à disputer au calendrier régulier.
Il a la chance de pouvoir compter sur un des meilleurs fabricants de jeu de la LNH en Connor McDavid.
En effet, McDavid compte 114 points, dont 40 buts et 74 mentions d'aide en 73 matchs. Il affiche un ratio supérieur à un point par match uniquement avec ses mentions d'assistance.
S'il n'aurait pas raté cinq rencontres plutôt cette saison, il aurait eu une chance légitime de devancer Nikita Kucherov, qui a sept points d'avance sur lui, pour ainsi mettre la main sur un 3e trophée Art-Ross consécutif.
Le duo d'enfer formé par McDavid et Draisaitl rappelle celui formé par Sidney Crosby et Evgeni Malkin avec les Penguins de Pittsburgh.
Depuis le début de sa carrière, le #71 est légèrement dans l'ombre du #87, en ce sens que Crosby attire davantage l'univers médiatique en étant le capitaine et visage de la franchise.
Si Malkin évoluerait dans la plupart des autres marchés, il serait encore davantage reconnu par les fans et les médias.
C'est un peu ce qui se produit actuellement à Edmonton avec McDavid et Draisaitl. McDavid fait davantage l'objet de couverture médiatique.
Comme Crosby, le jeune prodige a été nommé capitaine de sa formation à 19 ans et a été identifié comme le visage de celle-ci.
Depuis son arrivée dans la LNH, le débat sur qui est le meilleur joueur de la ligue entre lui et Crosby a fait couler énormément d'encre.
Pendant ce temps, des joueurs exceptionnels comme Malkin et Draisaitl produisent dans l'ombre de leurs coéquipiers.
Depuis près de 15 ans, Crosby et Malkin représentent le meilleur duo de joueurs de centre du circuit Bettman. Pour la première fois de leur carrière, ils se font talonner par le duo McDavid-Draisaitl.
Dix ans plus jeune que le duo des Penguins, celui des Oilers risque d'en faire voir de toutes les couleurs aux gardiens adverses au cours de la prochaine décennie.
Un manque de profondeur majeur à Edmonton
Pittsburgh n'a pas réussi à mettre la main sur trois Coupes Stanley en 10 ans en se fiant que sur Crosby et Malkin.
Certes, quand une formation peut compter sur d'aussi solides piliers, les fondations sont solides, mais il doit quand même y avoir d'autres éléments qui contribuent à rendre une structure inébranlable.
Pittsburgh a toujours pu compter sur d'excellents gardiens de buts en Marc-André Fleury et Matt Murray, ce qui n'est pas le cas pour les Oilers, qui croyaient avoir trouvé un gardien #1 en Cam Talbot avant de l'envoyer avec les Flyers de Philadelphie et se rabattre sur Mikko Koskinen.
Pittsburgh a aussi pu compter sur un général en défensive en Kristopher Letang. Darnell Nurse est un beau projet à Edmonton, mais pour l'instant, il n'est pas du niveau de Letang offensivement.
Pittsburgh a aussi pu compter sur de la profondeur en attaque pour venir épauler Crosby et Malkin. Edmonton n'a pas de Phil Kessel, de Jake Guentzel ou de Patrik Hornqvist dans leur alignement.
En fait, il avait plusieurs bons joueurs, qui ont été pratiquement donnés par Peter Chiarelli. Aussi, ils ont tellement gaspillé de haut choix de premier tour que la reconstruction s'étire malgré le brio de McDavid et Draisaitl.
Si Taylor Hall et Jordan Eberle étaient toujours à Edmonton, les Oilers auraient un des meilleurs top 6 de la LNH avec McDavid, Draisaitl, Hall, Eberle, Nugent-Hopkins et Gagne.
Si Nail Yakupov, Jesse Puljujarivi, Magnus Pajaarvi et Kailer Yamamoto s'étaient développés comme prévu, les Oilers seraient une puissance dans la ligue.
Ajoutez à cela que si le jeu de Milan Lucic n'aura pas autant régressé, que si David Perron, Andrew Cogliano, Pat Maroon, Jeff Petry et Devan Dubnyk seraient toujours avec l'équipe, les Oilers ne seraient sans doute pas encore une fois exclus des séries éliminatoires.
Comment une équipe avec autant de hauts premiers choix demeurer dans la cave aussi longtemps?
2018 : Evan Bouchard (10e au total)
2017 : Kailer Yamamoto (22e au total)
2016 : Jesse Puljujarvi (4e au total)
2015 : Connor McDavid (1er au total)
2014 : Leon Draisaitl (3e au total)
2013 : Darnell Nurse (7e au total)
2012 : Nail Yakupov (1er au total)
2011 : Ryan Nugent-Hopkins (1er au total)
2010 : Taylor Hall (1er au total)
2009 : Magnus Paajarvi (10e au total)
2008 : Jordan Eberle 922e au total)
2007 : Sam Gagner (6e au total)
2006 : Jeff Petry (45e au total)
2005 : Andrew Cogliano (25e au total)
2004 : Devan Dubnyk (14e au total)
Le temps est venu pour qu'un grand ménage s'effectue au deuxième étage à Edmonton.
Le départ de Chiarelli est déjà un bon début!
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