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Joannie Rochette ira au front dans les CHSLD

Publié le 26 avril 2020 à 8h53
PAR MATHIEU CHARBONNEAU

Nous connaissons tous Joannie Rochette la patineuse artistique, qui a ému le Canada en entier durant les Jeux Olympiques de Vancouver alors qu'elle a remporté la médaille de bronze quelques jours après le tragique décès de sa mère. Peu connaissent la femme qu'elle est devenue suite à sa carrière de patineuse. Depuis peu, vendredi dernier pour être précis, elle est diplômée en médecine après avoir suivi son cours à l'Université McGill.

Lorsqu'elle a entendu l'appel à l'aide du premier ministre Legault, notamment aux médecins spécialistes et aux étudiants en médecine, afin que ces derniers viennent aider dans les CHSLD, elle n'a aucunement hésité. Dans une entrevue avec Luc Gélinas de RDS, elle raconte pourquoi elle a envoyé sa demande afin de pouvoir travailler dans des CHSLD.


« Je n'ai pas peur pour ma santé. Enfin, oui un peu quand même, car je ne suis pas Superwoman, et même si je suis jeune et en santé, tout le monde est à risque. » - Joannie Rochette


« J'ai toujours voulu faire ça et c'est la raison pour laquelle j'ai appliqué en sciences de la santé quand je suis rentrée au Cégep. Ma mère était préposée aux bénéficiaires et j'allais avec elle au CHSLD pour nourrir les résidents. La vision qu'elle avait de la médecine et des médecins, ça m'a amenée vers ça. » - Joannie Rochette

On se rappelle que la mère de Joannie, Thérèse, avait succombé à un arrêt cardiaque deux jours avant la présentation de son programme court sur la glace Olympique à Vancouver. De l'endroit où Thérèse est en ce moment, elle doit être très fière du parcours de sa fille depuis son décès il y a bientôt dix ans.

« J'ose espérer que oui! Peu importe ce que je fais dans la vie, peu importe où elle est, on dirait toujours que je veux qu'elle soit fière de moi. » - Joannie Rochette

La suite des choses ne sera pas de tout repos pour l'ancienne athlète olympique. Elle entamera, en automne prochain, la première année de cinq dans sa formation en résidence à l'Université de Montréal. Celle qui a été acceptée en anesthésiologie terminera ses études à l'âge de 39 ans. Elle continuera donc à force de rigueur, de discipline et de sacrifices, à arriver à son but. Ce n'est rien de bien différent que dans sa carrière d'athlète...
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