Ducharme et Suzuki se sont montrés sensibles à la suite d'un geste d'un partisan

Avant même le début de la rencontre, les attentes étaient basses envers le Canadien de Montréal qui devait affronter l'Avalanche du Colorado. C'était simplement un duel inégal, qui pouvait difficilement se conclure en faveur du CH.

C'est donc sans surprise que la troupe de Dominique Ducharme s'est inclinée par la marque de 4 à 1, ce jeudi soir. Cela dit, la frustration était forte venant des partisans, et la réaction est entièrement normale.

Toutefois, un partisan est allé trop loin, en lançant son chandail bleu-blanc-rouge sur la patinoire en fin de rencontre. Un geste qui peut sembler bien banal, mais dont la symbolique et le message sont lourds de sens.

Questionné sur le sujet, Dominique Ducharme et Nick Suzuki n'avait que de la tristesse à exprimer devant les micros. L'entraîneur y est allé d'une courte citation, qui révélait bien son opinion là-dessus.


« Je n'ai pas de commentaire... J'aime ce chandail-là. J'en suis fier », réponse de l'entraîneur-chef, qui prouve le degré de fierté envers l'organisation et son histoire. Ce geste s'attaque peut-être seulement à la saison en cours, mais c'est à une franchise entière que le partisan en question s'est attaqué.

Du côté de Suzuki, c'était plus de la honte et de la culpabilité, qui sont sortis du micro à ce sujet. Encore là, on a pu constater l'ampleur du respect envers l'organisation et sa riche histoire.

« Ce n'est pas une bonne sensation pour les joueurs. En plus, je crois qu'il s'agissait d'un de mes chandails. Je crois que j'ai vu le numéro 4. C'est difficile d'être hué, mais les partisans veulent des victoires. Ils sont habitués à des équipes qui performent, et en ce moment, ce n'est pas le cas. Je comprends leur frustration »

Bref, on se doute bien que la formation a de la douleur face à son statut au classement. Surtout, cette année, qui a suivi le parcours historique en séries éliminatoires. Cependant, il serait curieux de voir à quel point ce geste a pu faire mal dans le vestiaire. Deux citations de deux membres en ont déjà révélé beaucoup.

Crédit: RDS