Noah Corson contre le Canadien de Montréal
Crédit photo: NHL.com

DERNIÈRE HEURE: Noah Corson va en appel de son verdict de culpabilité

Publié le 9 mars 2024 à 15h13
PAR WILLIAM NADEAU

Le jeune Noah Corson, dont la cause a beaucoup fait couler d'encre au cours des derniers mois alors que certains ont tenté de faire des liens, vient de recevoir une nouvelle importante.

Celui qui a été déclaré coupable il y a quelques semaines aura finalement l'opportunité de porter son verdict en appel. Ça vient d'être confirmé.

Appel confirmé pour Noah Corson: un revirement de situation possible



L'un des enjeux majeurs du litige repose sur le fait que Corson avait 18 ans au moment des faits alors que la victime avait moins de 16 ans. (elle avait 15 ans et pas encore 16 exactement)


Le tout est officiellement confirmé par le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP). Il y aura appel.

Rappelons qu'en début février, le juge Paul Dunnigan avait tranché, en affirmant que Corson « n'a pas pris toutes les mesures raisonnables » pour vérifier l'âge de sa victime.

Il a reconnu Corson comme étant coupable et il avait tout simplement jugé « qu'il n'y a pas lieu de trancher d'autres questions pour arriver au verdict », l'âge légal du consentement étant de 16 ans.

Ça c'était réglé comme cela et ça a donc scellé le sort de Corson, qui est immédiatement allé en appel.

Son camp est en désaccord avec le verdict.

Corson, aujourd'hui âgé de 25 ans, continue de marteler que la victime était consentante et qu'il croyait vraiment qu'elle avait l'âge légal pour consentir.

À suivre en appel, donc.

Voyez une compte-rendu des faits:

«Un soir en 2016, Corson était attablé à La Cage aux Sports avec ses deux collègues mineurs, l'un d'entre eux avait invité la plaignante – rencontrée sur les réseaux sociaux – et une amie à les rejoindre.

La soirée s'était ensuite poursuivie à l'appartement de l'adolescente de 15 ans, où il est admis qu'une activité d'adulte de groupe a eu lieu.»

Et dans l'avis d'appel, on retrouve ceci:

«Le juge de première instance a erré en droit et a rendu un verdict déraisonnable en concluant à la culpabilité de l'appelant.

Le juge de première instance a erré en droit en concluant que le poursuivant avait présenté une preuve hors de tout doute raisonnable à l'effet que l'appelant n'avait pas pris toutes les mesures raisonnables pour s'assurer de l'âge de la plaignante», estime également la partie appelante.»

L'événement reproché s'est produit lors d'une soirée de l'automne 2016. Noah Corson estimait avoir participé à une relation de groupe consentante. La victime avait plaidé l'inverse lors de son témoignage.

Les deux autres adolescents impliqués avaient quant à eux déjà plaidé coupables, en chambre jeunesse.

«Ce que souhaite [Noah Corson], c'est soit obtenir un nouveau procès, soit obtenir un verdict d'acquittement.»

Un dossier à suivre!

Crédit : LaPresse.ca

Crédit : Noovo.info

Crédit : Radio-Canada
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