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Les défenseurs adverses avouent en avoir plein les bras avec Gallagher


PUBLICATION

3 novembre 2018  (1h43)
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Les Canadiens de Montréal connaissent un début de saison du tonnerre, eux qui totalisent déjà 16 points en 12 parties jouées.

Très peu d'amateurs auraient pu prédire un tel scénario, mais il est pourtant réel: les hommes de Claude Julien ne sont pas à prendre à la légère.
À l'image de l'équipe, Brendan Gallagher connaît tout un début de saison, son meilleur en carrière. Sa récolte de neuf buts en 12 matchs n'a pas été vus pour un joueur du Canadien depuis l'an 2000.
Même si ses buts ne sont pas toujours de toute beauté, le petit attaquant sait où se positionner et sa force physique, qui est due à ses entraînements intensifs durant les entre-saisons, lui permettent de gagner beaucoup de batailles.
Les défenseurs Matt Niskanen et Marc Méthot ont d'ailleurs commenté le jeu du #11:
« Tout d'abord, il est bon, et en plus il joue sans relâche», a déclaré Niskanen peu de temps avant le match de jeudi. «En le regardant, tu te dis que tu devrais être en mesure de gagner tes batailles contre lui, mais il est étonnamment fort sur la rondelle.

Ça peut certainement énerver certains gars. Il provoque quelque chose, il gagne une bataille, en gagne une autre, et tout à coup le coach de l'autre défenseur est sur son dos et lui demande pourquoi il n'a pas gagné sa bataille contre un petit joueur.

Ça devient hargneux assez vite et tu sais que lui ne s'en ira nulle part. Il est vraiment efficace. »

Ayant joué souvent contre Gallagher dans sa carrière, on peut dire que Niskanen sait de quoi il parle, et ce sont des propos assez flatteurs. Deux jours avant la belle victoire de jeudi, le Tricolore a subi la défaite contre les Stars de Dallas.
Le défenseur Marc Méthot, anciennement un Sénateur, a lui aussi joué sa part de matchs contre Gally, assez pour qu'il y ait une rivalité entre les deux:
« On a un long historique, lui et moi, entre autres en raison des séries éliminatoires dans le temps où je jouais pour Ottawa, a raconté Méthot.

À cette époque là, je jouais contre lui plus fréquemment et c'était de bonnes batailles très propres; jamais la tension n'a monté au point où l'on a senti qu'on devait laisser tomber les gants à cause de ça. J'adore jouer contre lui.

Il travaille vraiment fort et il est incessant. Ça fait de lui une vraie peste autour du filet et en zone offensive. Il est dur à affronter parce qu'il travaille tellement fort. Il est un peu plus petit et je dois faire attention pour ne pas écoper de punition.

Et c'est conflictuel parce qu'autant je ne veux pas avoir de pénalité, autant je me dois moi aussi de jouer intensément. Il fait son travail, c'est un joueur fantastique. »

Le style de jeu de Gallagher lui a souvent causé des ennuis, et il s'est même bâti une réputation de petite peste, tellement qu'il était ciblé par les arbitres. Il n'y avait pas de passe droit.
Heureusement, il a eu la détermination nécessaire pour travailler fort en gymnase, pendant les entre-saisons, pour améliorer sa vitesse et sa force physique et ainsi, amener son style de jeu à un autre niveau, faisant de lui un joueur très respecté à travers de la ligue au moment où l'on se parle!
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