La jeunesse de Matt Duchene pourrait-elle le pousser vers Montréal?

Publié le 30 avril 2019 à 10h22
PAR MATHIEU CHARBONNEAU

Alors qu'il était tout petit, le jeune Matt Duchene dévorait sans cesse un livre provenant du Québec, soit «Le chandail de hockey». Ce classique de Roch Carrier est sorti de la province pour se rendre à Haliburton en Ontario, dans les mains du futur attaquant des Blue Jackets de Columbus.


À écouter Duchene, nous comprenons bien que ce livre fut très important pour lui. Il souhaite également que cette histoire soit partie prenante de la vie de son fils.

« Le chandail de hockey a toujours été l'un de mes livres préférés. Je l'ai même acheté à mon fils deux jours avant sa naissance. C'est le premier cadeau que je lui ai fait. Je voulais qu'il puisse grandir en connaissant cette histoire, comme ce fut le cas pour moi », a-t-il poursuivi. « Je lui ai même écrit une note à l'intérieur à propos du numéro 9, pour comprendre à quel point ce numéro nous a suivis. » - Matt Duchene


Le chiffre 9 a toujours eu une grande importance pour l'Ontarien issu d'une famille aux origines canadiennes-françaises. De plus, pour représenter sa première idole, le Rocket, Matt Duchene pesait 9 livres et 9 onces à sa naissance. Son fils Beau est également né le 9 janvier 2019. Duchene a toujours porté le numéro 9 ou s'assurait que ce chiffre soit présent dans son numéro s'il ne pouvait le vêtir.

Comme il le mentionne ouvertement, la vedette des Blue Jackets a toujours été un partisan du CH. Il affirme à la blague que s'il avait dû porter un chandail des Leafs, il l'aurait assurément vendu. Son amour pour le Bleu-Blanc-Rouge lui vient en grande partie de sa famille.

« Mon grand-père et mon père ont toujours été des fans du Canadien. Je l'étais également... jusqu'à ce que Patrick Roy soit échangé au Colorado. C'est à ce moment que j'ai commencé à encourager l'Avalanche. » - Matt Duchene

Un environnement francophone ne fait pas peur à l'athlète de 28 ans. Ce dernier provient d'une famille avec des racines françaises. Ses grands-parents, qui proviennent de Kirkland Lake, un village dans le nord de l'Ontario près de la frontière, à la hauteur de Rouyn-Noranda, parlent encore un excellent français.

«Mon père a complètement perdu le sien [son français] quand ils sont déménagés, lorsqu'il était enfant. C'est pour cette raison que je ne le parle pas du tout. J'aurais bien aimé le faire. Quand j'entends mon grand-père, j'essaie d'en attraper des bouts, mais c'est difficile.» - Matt Duchene

À la vue de ces informations, nous comprenons que Montréal pourrait être une ville attirante pour le futur joueur autonome. L'univers francophone ne l'effraie pas et ses anciens amours pour le club et le Rocket pourraient le pousser à choisir Montréal comme ville d'adoption pour les prochaines années. Encore faut-il que le DG du Canadien soit ouvert à l'idée!
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