Kent Hughes joue actuellement avec le feu sur le marché des échanges

Lorsque Kent Hughes a rencontré les médias de façon virtuelle le lendemain de l'ouverture du marché des joueurs autonomes, le directeur général du Canadien a déclaré que sa priorité était de trouver un terrain d'entente pour compléter une transaction impliquant Jeff Petry.

Cependant, il a apporté une importante précision à ce dossier : son défenseur ne sera pas échangé à rabais. Les récentes transactions impliquant Brent Burns et Max Pacioretty démontrent que le marché n'est pas très favorable aux joueurs ayant de gros contrats.




Mon collègue Patrick Beausejour, du site Fanadiens.com, a rapporté que selon le journaliste de La Presse, Guillaume Lefrançois, le prix demandé par Kent Hughes pour Jeff Petry ne descendra pas.



Pour atteindre ses fins, il faudra sans doute que Hughes accepte de retenir une partie du salaire de son défenseur, comme l'ont fait les Sharks de San José avec Burns, soit 33%, et aussi le Lightning de Tampa Bay avec Ryan McDonagh, qui l'ont envoyé à Nashville il y a une dizaine de jours.

Mais Kent Hughes a été assez clair, il n'a pas l'intention de retenir une partie du salaire à Petry. Il lui reste encore trois années de contrat avec un salaire annuel de 6,25 millions de dollars.

Dans ce cas, il pourrait être beaucoup plus difficile de le transiger que prévu et il se pourrait très bien que l'organisation du Canadien se retrouve dans une impasse et que le numéro 26 reste avec l'équipe à de l'ouverture du camp d'entraînement.

Mais avec Kent Hughes, on n'est pas à une surprise près de le voir sortir encore une fois un lapin de son chapeau.