Shea Weber : une source d'inspiration
Le capitaine des Canadiens roule sa bosse dans la Ligue nationale de hockey depuis la saison 2005-06.
Alors que Ryan Pulock n'était encore qu'un enfant, jouant à la position de défenseur dans le hockey mineur, on lui faisait remarquer qu'il avait un bon lancer frappé. C'est alors qu'il s'est mis à observer de plus près Weber.
« J'ai toujours eu un bon lancer dès mon enfance, donc j'avais tendance à observer ses succès avec le sien dans la LNH »
, a-t-il dit.Aujourd'hui encore, certains observateurs comparent les deux défenseurs sur le plan de la puissance de leurs lancers frappés.
« J'ai entendu les comparaisons, mais son lancer, il le maîtrise dans cette ligue depuis longtemps et il est tellement efficace! C'est un honneur pour moi d'être mentionné dans la même phrase, même si je ne fais que m'en approcher un peu »
, a-t-il déclaré en poussant un rire amusé.Pulock, 24 ans, a tardé à s'établir dans la LNH. Après avoir été repêché en 2013 (15e au total) par les Islanders de New York, ce n'est qu'en 2017-18 qu'il a connu sa première saison complète dans le circuit Bettman. Il assure qu'il apprécie comment l'équipe a géré son développement :
« Ils ont été prudents avec moi et, parfois, comme joueur, tu te dis même qu'ils sont trop patients et que tu veux ta chance, mais je suis reconnaissant d'être où je suis. »
À sa deuxième saison dans la LNH, il totalise 33 points (8 buts, 25 passes) en 70 matchs, ce qui représente un sommet pour lui. Son différentiel est passé de -4 la saison dernière à +22 aujourd'hui. Le pari de la patience semble avoir été payant pour les Islanders dans son cas.
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