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Plus aucune image de Dubois à Columbus

Publié le 22 janvier 2021 à 12h39
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La relation houleuse entre l'attaquant vedette des Blue Jackets de Columbus Pierre-Luc Dubois et l'entraîneur-chef de l'équipe John Tortorella aurait atteint un niveau rarement égalé dans la Ligue nationale de hockey. Selon les rumeurs, Tortorella aurait demandé à la direction de l'équipe de retirer toutes les images du Québécois dans l'enceinte de l'amphithéâtre.

C'est ce qu'a rapporté le site Danslescoulisses.com. Jeudi soir, le Québécois a réalisé cinq présences sur la patinoire pour un temps total de 3 minutes et 55 secondes, soit plus de 3 minutes de moins que le deuxième attaquant le moins utilisé Erik Robinson, joueur de quatrième trio de l'équipe. Les Blue Jackets se sont finalement inclinés par la marque de 3 à 2 en prolongation.


L'éthique de travail de Dubois a été douteuse lors de la rencontre. Était-ce un moyen d'envoyer un message à Jermo Kekalainen? Fort probable! Le joueur québécois a demandé une transaction en décembre dernier. Trois semaines après sa demande, le directeur général n'a pas acquiescé à sa demande. Le prix à payer pour Pierre-Luc Dubois serait très élevé.


Les autres formations du circuit Bettman ne sont pas dupes. Le joueur est en pleine séance de sabotage personnel, donc sa valeur a diminué depuis ses brillantes performances en séries éliminatoires l'été dernier. Si Kekalainen espérait obtenir une grosse monnaie d'échange pour son joueur étoile, cette possibilité s'amoindrit chaque jour. Force est de constater qu'il y a de l'eau dans le gaz entre l'entraîneur-chef et son attaquant.

La prochaine étape pour John Tortorella sera fort probablement de laisser Pierre-Luc Dubois dans les gradins pour une ou deux rencontres afin de lui passer un message ou encore pire, sera-t-il tenté de le céder dans le taxi squad? Peu probable! Les Blue Jackets ne le céderont pas au ballottage. L'équipe a la ferme intention d'obtenir une valeur intéressante en contrepartie.


Un journaliste attitré à la couverture des activités de l'équipe a même questionné l'attaquant Oliver Bjorkstrand à cet effet jeudi soir après la rencontre. Visiblement inconfortable, Bjorkstrand n'a pas répondu à la question.


On pouvait néanmoins comprendre que le malaise auprès de ses coéquipiers est bien réel.
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