Pierre Gervais en a long à dire sur deux entraîneurs qu'il a côtoyés, qui étaient imbus d'eux-mêmes et sans aucune compassion: Mike Babcock et Ken Hitchcock

Publié le 14 septembre 2022 à 10h07
PAR MATHIEU CHARBONNEAU

L'ancien préposé à l'équipement des Canadiens, Pierre Gervais, en a vu des entraîneurs dans sa carrière. En plus de 30 ans avec le CH et l'équipe canadienne, il en a vu des agréables, et d'autres moins, comme Ken Hitchcock et Mike Babcock...

Dans une récente entrevue avec Mario Langlois sur les ondes du 98,5 FM, le nouveau retraité a parlé de son expérience avec les différents entraîneurs qu'il a croisé, dont Hitchcock et Babcock qui ne l'ont pas du tout impressionné.

« J'ai deux coachs pour qui je n'aurais jamais joué. Depuis que j'étais avec le Canadien et ce n'était pas avec le CH, mais plutôt avec Équipe Canada: Ken Hitchcock et Mike Babcock. Ils sont deux gars très connaissants, mais plus gros que la ''game'', plus gros que l'équipe, imbus d'eux-mêmes. Ça, je n'en ai jamais vu à Montréal. À Montréal, ça n'aurait pas passé. » - Pierre Gervais

Gervais a même utilisé Sidney Crosby en exemple afin de montrer comment Mike Babcock pouvait être désagréable, même avec l'un des meilleurs joueurs au monde à cette époque.


« Mike Babcock, à cause de sa façon d'être un peu condescendant. Sur le banc aux Jeux olympiques, je l'ai déjà vu donner un char de à Sidney Crosby. Ça m'a tellement surpris, il était quasiment le meilleur joueur au monde. » - Pierre Gervais

De son côté, Hitchcock n'était pas mieux. Selon Gervais, il n'avait aucune compassion envers ses joueurs et ce qu'ils vivaient en dehors de la patinoire.

« Ken Hitchcock était pareil. Il n'était pas agréable. C'est tout. C'est hockey, hockey, hockey. Lui, ta femme peut accoucher le matin et il s'en sacre! Tu joues au hockey le soir! » - Pierre Gervais

Gervais n'a cependant pas croisé que des mauvais entraîneurs, et un de ceux qu'il a apprécié le plus était Jacques Demers. Selon lui, les joueurs voulaient toujours défoncer les bandes pour celui qui a réussi à ramener la Coupe Stanley en ville en 1993.

« Jacques Demers, je l'ai bien aimé, parce que c'est un gros papa gâteau, mais dur en même temps. Quand il se fâchait, c'était quelque chose. [...] Un moment donné, il a pété une crise dans la salle vidéo et il a dit qu'on allait gagner la coupe. [...] Jacques était aimé des joueurs. Il pouvait être affable, gentil, s'informait d'eux et pouvait être pas mal ‘'tough''. » - Pierre Gervais


À croire que les temps ont changé et que la nouvelle vague d'entraîneurs, dont Martin St-Louis fait partie, sont désormais beaucoup plus sensibles à leurs joueurs.
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14 Septembre   |   408 réponses
Pierre Gervais en a long à dire sur deux entraîneurs qu'il a côtoyés, qui étaient imbus d'eux-mêmes et sans aucune compassion: Mike Babcock et Ken Hitchcock

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