Montréal: La terre promise de Max Domi!
PUBLICATION
7 novembre 2018 (20h16)
Marc Bergevin et le Canadien prenaient par surprise toute la planète hockey et surtout, la Ste-Flanelle québécoise.
En effet, quelques jours avant la date du repêchage de la Ligue Nationale, le directeur général du Tricolore et son homologue John Chayka des Coyotes de l'Arizona, transigeaient un pour un les attaquants Alex Galchenyuk et Max Domi.
Ce soir là, vers les 21h30, la plupart d'entre nous étions à relaxer en famille ou entre amis verre à la main, profitant du week-end qui débutait suite à une longue semaine de travail.
À ce »moment présent», les alertes cellulaires ainsi que les textos de nos amis se mirent à »biper» dans tout le Québec.
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Force est d'admettre, notre première réaction fut l'incompréhension d'apprendre que Bergevin venait de »sacrifier» Chucky, l'un de nos meilleurs espoirs pour les années à venir, mais...
La terre promise de Max Domi
Quand l'adage dit que le temps »arrange» bien les choses, la situation présente s'y prête à merveille.
Quelques mois suite à la transaction qui nous a tous ébranlés, voilà que Max Domi est l'un des préférés de l'édition actuelle du Canadien.
Par surcroît, il est le meilleur pointeur de la formation Bleu, Blanc, Rouge avec 16 points dont 9 buts, soit le nombre de filets qu'il a cumulé avec les Coyotes pendant les deux dernières saisons.
Ce qui est encore plus incroyable, c'est que Domi a inscrit ses 9 buts lors des ses 10 dernières parties!
L'an dernier, Max Domi a connu ses moments les plus pénibles depuis son arrivée dans la LNH.
Le jeune joueur de 23 ans produisait à un rythme de 0,64 point par rencontre à ses deux premières campagnes. Sa cadence a baissé à 0,54 en 2017-2018, avec une récolte de seulement neuf buts, dont quatre inscrits dans un filet désert.
« Tout le monde passe par des moments difficiles dans sa carrière, tu apprends de différentes choses. Personne ne choisit où il se fait repêcher, où il joue, où il se fait échanger », mentionne le paternel.
« Il a appris assez vite que c'était une business. Il le comprend maintenant. Il est dans une vraie équipe et dans un vrai marché.
C'est excitant de le voir apprendre tout ça et au même moment aborder les choses un jour à la fois. C'est un jeune positif et c'est bien de le voir sourire à nouveau. »
« Ça pousse bien des gens à donner le meilleur d'eux-mêmes. Et si tu fais partie de ces gens-là, tu veux jouer dans un marché comme ici. »
« À Montréal, tu respires le hockey, a enchaîné le paternel. C'est ce que tu recherches comme joueur. Il vit son rêve en jouant dans un grand marché. C'est agréable de le voir et l'équipe gagne en plus. Je suis un père très fier. »
Max Domi fut en quelque sorte »poussé par le vent» et Montréal semble être sa terre promise
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