Les salaires dans la LAH seront bas pour plusieurs

Une réalité dans la LNH avant que les joueurs et les commissaires s'entendent pour amorcer la saison, c'est que les joueurs auraient un salaire fixe et garanti, et ce, peu importe leur nombre de matchs joués dans la saison. L'association des joueurs s'est battue sur la question et la ligue a cédé à la demande.

Nos hockeyeurs favoris ont certainement eu de la chance, car les joueurs de la LAH ne peuvent en dire autant. La ligue dont fait partie le Rocket de Laval paiera ses athlètes au prorata. Contrairement au circuit Bettman, une grande partie des joueurs auront une paie selon le nombre de matchs qu'ils ont joués. À l'habitude, un joueur possédant un contrat à deux volets gagnera 70 000 $ après une saison de 82 parties.

Toutefois, dû aux nombreux obstacles associés à la pandémie, la saison qui débutera le 5 février durera 24 ou 48 joutes, selon les équipes. Les club-écoles des Panthers, des Blues et des Predators ont déjà annoncé qu'ils ne joueraient pas de la saison, alors les horaires de certains clubs seront limités. Ainsi, un joueur qui détient un contrat à deux volets et qui a été retranché du camp d'entraînement sera payé pour les 24 ou 48 rencontres où il sera en uniforme.
Par exemple, on peut citer notamment Jesse Ylonen ou bien Cayden Primeau, tous deux du Rocket, qui seront victimes de cette circonstance. Au lieu de toucher les 70 000 $ qu'ils devaient encaisser, leur salaire pour la saison sera de 35 853 $. Avec les mêmes dépenses qu'à l'habitude, pour une année, ces joueurs qui ne sont que des exemples perdront la moitié de leur revenu.


Cette faille ne sera pas la même pour tous. Si un joueur ne joue que 24 parties, son salaire sera plutôt à 20 487 $. Ils devront certainement couper sur la viande rouge, à moins que la ligue n'intervienne pour aider ses athlètes. En gros, les joueurs du taxi squad auront leur plein salaire, mais pas la majeure partie des joueurs réguliers de la Ligue américaine...

Crédit: DLC