« Je n'étais pas assez méchant, a raconté Danault. Je dois trouver une façon de changer mon style dans ce temps-là. J'essayais trop d'y aller de vitesse. Les premiers matchs, en parties préparatoires, ça a marché.
Mais là, on arrive contre un excellent centre en Kopitar. Il est gros, il est raide, il prend de la place et il triche. Il est bon pour tricher. Mais je dois trouver une façon de contrer ça. »
« J'ai commencé à stresser après en avoir perdu cinq ou six d'affilée, je me posais des questions, a souligné le centre de 25 ans. Je ne peux pas laisser ça arriver. Je ne peux pas arrêter de croire en mes moyens.
Ça me jouait dans la tête. Les meilleurs joueurs, mentalement, ils ne flanchent pas comme ça quand ça arrive. »
« C'est une attitude, a-t-il répliqué. Ça commence là. Tu apprends à connaître les centres des autres équipes. Tu dois aussi faire des ajustements pendant un match. Il y a une préparation. C'est là que nos joueurs doivent s'améliorer. Phillip est dans la LNH depuis quelques saisons.
On veut qu'il gagne ses mises en jeu. Jeudi, c'était très difficile pour lui. On ne peut pas avoir trop de soirées de la sorte. »