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L'espoir du Canadien, Cayden Primeau, joue les héros et atteint un sommet personnel

PUBLICATION

20 janvier 2019  (11h25)
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Au repêchage 2017, le Canadien a utilisé son droit de parole au 7e tour, 199e choix au total, pour sélectionner Cayden Primeau.

Au moment de sa sélection, personne ne croyait cependant que le fils de Keith Primeau, qui a disputé 909 matchs dans la LNH, serait aussi dominant. Mais tout a changé depuis!

Sélectionné pour faire partie de l'équipe des États-Unis lors du Championnat mondial de hockey junior, il a mené l'équipe jusqu'en grande finale avant de s'incliner 3-2 devant la Finlande.

Gagner une médaille est toujours un important fait d'armes, mais se « contenter » de la médaille d'argent, alors qu'on était si près de l'or, peut laisser un goût amer entraînant des performances en deçà des attentes dans les jours, voir les semaines, suivant la défaite crève-coeur.

Ce n'est pas le cas de Primeau, qui, malgré la déception, continue de connaître de solides performances. Et celle de vendredi soir en est un parfait exemple.

Gardien partant, il devait, en effet, relever un défi de taille puisque les Huskies affrontaient les Athletics de l'Université du Massachusetts, l'équipe en tête du classement. Personne ne leur donnait la moindre chance de vaincre l'équipe No. 1 puisqu'il n'avaient jamais réussi l'exploit depuis 2012 et pourtant...

Primeau a commis un véritable « vol » en multipliant les arrêts spectaculaires alors que les Athlétics l'ont « bombardé » de 46 tirs dont un, par Cale Makar, alors qu'il restait moins de 40 secondes au cadran. Voici la vidéo de l'arrêt qui a permis la prolongation:

Primeau a fait face à 17 tirs en 3e période et en prolongation pour un total de 45 arrêts sur 46 tirs.

C'est un sommet personnel, mais, ce qui est encore plus remarquable, c'est qu'il a su se relever après avoir connu une mauvaise sortie durant laquelle il avait accordé cinq buts avant d'être relevé de ses fonctions; même les meilleurs peuvent trébucher.

Cela démontre cependant sa force de caractère et c'est là un trait de caractère essentiel à tout joueur aspirant à la LNH.

Depuis ses débuts avec les Huskies, Primeau a disputé 52 rencontres (32-12-6, moyenne combinée de 0,926% arrêts). Il reste encore deux ans et demi à sa carrière universitaire et, même s'il pourrait y mettre un terme plus tôt que prévu, il est plus probable qu'il ne s'amènera pas en ville avant le printemps 2021.

Carey Price sera alors âgé de 33 ans. Primeau pourrait alors joindre les rangs du Rocket de Laval ou même, qui sait, faire le saut directement avec le Tricolore.

Et vous, qu'en pensez-vous? Seulement en 2021 ou avant? Laval ou Montréal?

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