Échange impliquant Pierre-Luc Dubois et le 5e choix au total du CH: le verdict viendrait de tomber
Dans un récent papier, le vétéran journaliste Marc de Foy mentionnait que les offres du Canadien pour acquérir Pierre-Luc Dubois n'étaient pas encore assez sérieuses au goût du directeur général des Jets Kevin Cheveldayoff. Il resterait encore beaucoup de chemin à faire entre les deux clans afin d'en arriver à une entente.
Il est clair que Kent Hughes ne donnera pas les Nick Suzuki et Cole Caufield dans cette transaction et plusieurs affirment que le DG du CH serait même peu enclin à offrir Kirby Dach aux Jets.
Il ne reste donc plus grand-chose à Hughes afin de convaincre Cheveldayoff, outre peut-être le 5e choix total au prochain encan.
Et même pour ce 5e choix, le verdict serait déjà tombé.
On peut oublier un échange avec le 5e choix pour Dubois
Selon Jean-François Chaumont, Kent Hughes n'ira pas jusqu'à offrir ce haut choix au repêchage afin d'acquérir PLD.
Même si le Québécois n'a que 24 ans, a un imposant gabari avec ses 6 pieds et 2 pouces et 205 livres, qu'il est capable de faire des saison de 60 points et qu'il est un excellent joueur de centre, le journaliste pense que Hughes pourra mettre la main avec ce choix sur un jeune joueur encore plus prometteur.
« Avec le cinquième choix au total, le Canadien aura l'occasion de repêcher un jeune prometteur. Même si on peut s'attendre à ce que Nick Bobrov et Martin Lapointe tournent le dos à Matvei Michkov, il y aura encore plusieurs gros noms à ce rang. Ryan Leonard, Zach Benson, Dalibor Dvorsky et David Reinbacher représentent de bons candidats. »
« Le repêchage de 2023 n'a rien de comparable à celui de 2022. Selon plusieurs recruteurs, le cinquième espoir de cette cuvée a le potentiel de devenir un meilleur joueur dans le futur que Juraj Slafkovsky, le premier de classe de l'an dernier. »
« Le repêchage de 2023 n'a rien de comparable à celui de 2022. Selon plusieurs recruteurs, le cinquième espoir de cette cuvée a le potentiel de devenir un meilleur joueur dans le futur que Juraj Slafkovsky, le premier de classe de l'an dernier. »
Il ne faut également pas oublier qu'acquérir Dubois va vraisemblablement mener le CH vers un déséquilibre financier. Selon ce qui est rapporté, Dubois demanderait pas moins de 9M$ par an pour son prochain contrat. Ce salaire est, comme le rappelle Chaumont, neuf fois celui d'un joueur recrue. Le CH pourrait donc économiser pendant les années du contrat d'entrée de ce joueur le temps que le plafond augmente un peu.
À titre de comparatif, le journaliste prend exemple sur la transaction qui a emmené Alex DeBrincat aux Sénateurs il y a un an. Pour l'acquérir, Pierre Dorion avait envoyé, entre autres, le 7e choix total du dernier encan. Si cette transaction avait été acclamée par les partisans l'été passé, elle l'est maintenant beaucoup moins. L'attaquant n'a pas été en mesure de produire à la hauteur des attentes dans la capitale canadienne et risque même de quitter l'organisation un an après y être arrivé.
« Avec l'ajout de DeBrincat, Dorion a tenté d'accélérer le processus de reconstruction à Ottawa, mais il n'a pas gagné son pari. Le petit ailier n'a marqué que 27 buts dans la capitale nationale. Les Sénateurs ne voudront pas lui offrir un contrat de plus de sept millions, ce qu'il exigera. En l'échangeant d'ici les prochains jours, Dorion récupérera un actif avec un bon choix au repêchage ou des espoirs, mais il ne retrouvera pas un septième choix au total. » - Jean François Chaumont
Acquérir Dubois pourrait certainement aider à accélérer la reconstruction du CH mais pourrait aussi, par son salaire et prix sur le marché, lui nuire énormément!
Un dossier à suivre...
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| Non | 2491 | 79.7 % |
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