Réjean Tremblay s'en prend (encore) aux Canadiens

Publié le 5 mars 2021 à 12h12
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Reconnu pour avoir été le scénariste de la série populaire Lance et compte dans les années 80-90, Réjean Tremblay a été longtemps considéré comme une figure de proue du journalisme sportif au Québec, et ce, durant cinq décennies. Il a même suivi les activités des Canadiens de Montréal, soit le rêve de tous les journalistes sportifs québécois.

Depuis quelques mois, Réjean Tremblay utilise sa plume pour démolir tout ce qui touche les Canadiens de Montréal. Il est un peu devenu le Jean Airoldi du hockey. Il donne des constats d'infraction pour tout et pour rien sans se soucier du contexte. Dans sa plus récente chronique, Réjean Tremblay s'insurge de la façon dont a été traité Stéphane Waite et qu'il a vécu un congédiement qu'on pourrait qualifier d'inhumain.

« Et comme il va recevoir le reste de son salaire prévu au contrat, il réalise qu'il va pleurer seul dans son char en retournant à la maison. Qu'il a les deux poings liés, qu'il est obligé de faire le beau et de fermer sa gueule. Parce que lui ne gagnait pas 10,4 millions par saison. C'est écoeurant. Quel manque de dignité! Quel affreux manque de classe! »

Il voulait sûrement dire 10,5 millions pour faire référence à Carey Price, mais la rigueur ne fait plus partie des pratiques journalistiques du chroniqueur, et ce, depuis quelques années.


Il soutient que des entreprises associées au Tricolore comme Bell, le Groupe CH ou même la famille Molson n'auraient jamais congédié un employé de cette façon. Le fait de congédier Stéphane Waite durant l'intermission de la deuxième période d'un match de hockey, ça ne se fait pas, dit-il.

Certes, le congédiement aurait pu être effectué d'une meilleure façon. Parfois, le moment opportun ne se présente tout simplement pas. Il y a des variables qui demeurent inconnus des partisans. Peut-être que Marc Bergevin a eu la discussion avec Dominique Ducharme avant la partie, où l'entraîneur-chef a confirmé son intention de travailler avec un gars comme Sean Burke.

Imaginez que Marc Bergevin ait appelé Sean Burke durant la première période et que les deux hommes se sont entendus sur les modalités d'un contrat de travail. Aurait-il été préférable d'attendre le lendemain pour annoncer la nouvelle à Stéphane Waite? Pas nécessairement.

Imaginez que Stéphane Waite apprenne qu'on ait embauché une personne qui occupera ses fonctions! On appelle ça une situation inconfortable pour l'entraîneur des gardiens de but de l'équipe. Il aurait senti la pression faire lever la soupape sur la marmite! Le stress occasionné n'est pas plus agréable que le congédiement au milieu de la deuxième période.

La victoire des Canadiens a fait ombrage à l'annonce de la nouvelle. De cette façon, on évite les débordements médiatiques. En tout cas, on essaie de ménager les acteurs impliqués par une telle décision. Pour Réjean Tremblay, la seule avenue possible est que Stéphane Waite aurait trahi l'organisation ou que celui-ci était de mèche avec une autre organisation. Des suppositions! Même si Réjean Tremblay n'a aucune source pour corroborer les faits de ces hypothèse, il va de l'avant!

Son objectivité quand vient le temps d'écrire à propos de la Sainte-Flanelle est tout simplement étouffée par les rancoeurs aucunement voilées. Pourquoi autant de haine envers l'organisation préférée des Québécois?
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