Petite bombe : Deux fois, Martin St-Louis a demandé à jouer pour le CH et les dirigeants de Montréal ont refusé!

Quelques heures après l'annonce de l'embauche de Martin St-Louis par le Canadien de Montréal, son père Normand s'est entretenu avec l'excellent Jonathan Bernier, du Journal de Montréal, et il a dévoilé plusieurs informations très intéressantes.

Le père du nouvel instructeur-chef du Canadien est l'un des plus grands partisans du CH et ce, depuis longtemps. Il est toujours demeuré fidèle à l'équipe de son enfance.

Vous imaginez qu'il n'était pas peu fier lorsque son fils lui a appris la nouvelle.

- « Quand il était jeune, on regardait les matchs du Canadien ensemble. Son préféré, c'était Mats Naslund. Il se souvient très bien des coupes de 1986 et 1993. »


Normand St-Louis y va ensuite de révélations très intéressantes.

La famille n'a pas toujours eu une relation facile avec le Canadien, et il avoue même que cette opportunité offerte à Martin, par Kent Hughes et Jeff Gorton, vient en quelque sorte corriger certaines injustices du passé :

- « Deux fois, il aurait pu jouer pour le Canadien. Chaque fois, il n'a pas été pris. Quand il a fini l'université, il s'était présenté à l'équipe. Tout ce qu'il voulait, c'était aller dans la Ligue américaine pour montrer ce qu'il savait faire. Ils ont dit non. Quelques années plus tard, quand les Flames l'ont placé au ballottage, le Canadien a passé son tour parce qu'il voulait se grossir. » - Normand St-Louis

C'est absolument incroyable quand on y pense. Le CH n'a même pas voulu l'essayer dans la Ligue américaine de hockey (et n'a pas voulu le réclamer au ballottage non plus). Imaginez à quel point le cours de l'histoire aurait pu être différent, pour Montréal, si Martin St-Louis avait joué chez lui, pour les Habs, plutôt qu'à Tampa Bay.

Bref, il aura maintenant définitivement l'occasion de laisser sa marque, même si pour l'instant, il n'a que le titre d'intérimaire. D'ailleurs, à ce sujet, son père croit que c'est Martin lui-même qui a demandé au Tricolore d'apposer la mention « par intérim » à son poste, comme le rapporte Bernier :

- « Je pense qu'il veut voir s'il aime ça ou pas. Coacher le Canadien de Montréal, c'est spécial. C'est un autre monde. L'entraîneur parle après les matchs, après les pratiques. C'est un autre stress. »

Plus tôt aujourd'hui, le principal intéressé s'est justement prononcé sur ses intentions pour l'avenir :


Source et entrevue au complet :

Voyez l'article de Jonathan Bernier, au www.tvasports.ca