Luc Robitaille revient sur le contrat octroyé à Phillip Danault et lui met de la pression

Publié le 17 septembre 2021 à 11h46
PAR MATHIEU CHARBONNEAU

Phillip Danault et sa famille sont maintenant des résidents de la Californie. Ce dernier a récemment publié des photos sur ses réseaux sociaux prouvant qu'ils sont bel et bien arrivés dans leur nouvel environnement en marge du camp d'entraînement des Kings qui commencera la semaine prochaine.

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Ce nouveau départ du Québécois ne se fera pas sans une certaine pression de ses nouveaux patrons, qui lui ont offert un contrat qui lui rapportera en moyenne 5,5 millions de dollars pour les six prochaines années. Rencontré par TVA Sports, le président des Kings, Luc Robitaille, a expliqué pourquoi son organisation a bien voulu lui offrir ce contrat.




« Nous n'aurons pas de problème avec notre masse salariale pour au moins trois ou quatre ans, donc on était capable de lui donner un an de plus, contrairement à d'autres équipes. À Montréal ils sont au plafond et ce n'est pas une situation facile. Plusieurs autres clubs adorent Phillip Danault, mais ils ne pouvaient lui offrir le salaire qu'il voulait. » - Luc Robitaille

Selon Robitaille, l'arrivée de Danault permettra aux Kings d'être patients avec leurs jeunes espoirs et de ne pas les pousser trop vite dans la gueule du loup. Les Gabriel Vilardi, Alex Turcotte et Quinton Byfield pourront prendre leur temps dans la LAH sans se soucier de monter trop vite dans le show.

« C'est important que nos vétérans montrent le bon chemin. Danault sera un joueur très important pour nous. Tu veux de bons vétérans dans ta formation. Tout le monde le sait que c'est un bon gars d'équipe : il reste avec les jeunes après les entraînements et il travaille avec eux. Lorsque tu veux bâtir un club gagnant, ça n'a pas de prix. On était vraiment intéressés à lui. » - Luc Robitaille

Concernant la pression, l'ancien joueur de la LNH et membre du Temple de la renommée affirme qu'elle est pratiquement la même dans chaque formation de la LNH et non unique à la ville de Montréal. Selon Robitaille, même si Danault n'aura pas à parler aux médias à chaque jour comme il le faisait à Montréal, la pression ne sera pas moindre.

« Je lui ai dit que lorsque t'embarques sur la glace, la pression est la même. Tu veux performer et gagner. La seule différence, c'est pour sa famille. Ici à Los Angeles, il y a 11 équipes professionnelles avec les ligues de football, de soccer et de baseball. Pour les Québécois, ce n'est pas pareil à Montréal. Là il n'aura pas à parler à chaque point de presse, après chaque match, ou après chaque entraînement. Il reste que la pression de gagner est la même. Il faut que tu aides l'équipe à gagner. » - Luc Robitaille

Il sera intéressant de voir comment Danault réussira à performer dans son nouvel environnement et s'il sera en mesure de prouver qu'il mérite ce contrat.
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