Les parties de hockey extérieures seront interdites en zone rouge cet hiver au Québec

Publié le 30 novembre 2020 à 22h46
PAR MATHIEU CHARBONNEAU

Il y a quelques jours, la Ville de Gatineau interdisait le hockey sur ses patinoires extérieures cet hiver. S'il sera possible d'aller patiner individuellement, les matchs ne seront pas permis dans ses patinoires publiques dans la ville située en Outaouais.


Il semble que le gouvernement ait imité la municipalité de Gatineau alors qu'il a annoncé que les parties de hockey sur les patinoires extérieures, qui ouvriront dans quelques semaines, seront interdites cet hiver dans les villes du Québec situées en zone rouge.




L’Association québécoise des arénas et des installations récréatives et sportives (AQAIRS) a bien tenté de plaider pour que tous puissent jouer des matchs, mais leurs démarches n'ont pas abouti.

« Du hockey libre à 12 contre 12, en zone rouge, il n’y en aura pas » - Luc Toupin, directeur général de l’AQAIRS.

Si vous ne pourrez pas vous opposer aux autre dans une joute, la pratique individuelle sera toutefois acceptée. Elle devra se faire avec les membres d’une même cellule familiale. Vous pourrez donc vous déliez les jambes et les mains avec un bâton et une rondelle.

Ce sont les municipalités qui auront la responsabilité de déterminer les activités qui seront autorisées sur leurs patinoires extérieures. Nous savons toutefois qu'il y aura un maximum de 25 personnes à la fois et que les chalets et les centres de loisirs seront ouverts, mais qu'un masque devra y être porté.Ceux qui seront déçus par cette décision devront toutefois se compter chanceux. Même si le gouvernement tolère la pratique individuelle du hockey en zone rouge, la ville de Saguenay qui est durement touchée par la deuxième vague, ne l'acceptera pas.

« Tant que les règles ne permettent pas explicitement le hockey, ce sera interdit sur les patinoires extérieures, même avec un seul but. Personne n’est heureux de devoir prendre cette décision, je vous assure, mais la situation qui prévaut ne laisse pas d’autre choix [...] Si la situation et les recommandations de la Santé publique changent d’ici là, la question sera réévaluée » - Dominic Arseneau, conseiller aux relations médias de Ville de Saguenay.
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