Les détails en lien avec les allégations d'agression sexuelle de Jake Virtanen rendus publics

Publié le 9 juin 2021 à 21h54
PAR MATHIEU BOUCHARD-RACINE

En mai dernier, on a appris que l'attaquant des Canucks de Vancouver Jake Virtanen avait fait l'objet d'une accusation d'agression sexuelle. Un témoignage avait été livré en ce sens, disant que l'acte aurait été commis dans un hôtel à Vancouver en septembre 2017. L'organisation des Canucks s'était immédiatement prononcée contre son joueur avant de le retirer de l'alignement, avec raison.

On a été un certain moment sans nouvelle de cette affaire horrible, mais on a enfin une mise à jour là-dessus. Virtanen a dû répondre de ses actes devant un tribunal civil. Ce que l'on peut retenir pour commencer, c'est que le hockeyeur nie les faits.

D'après la version de Virtanen, il aurait échangé par texto avec la victime avant le soir des événements. Ils se sont donc trouvés un moment pour se rencontrer en ville en 2017. L'ailier droit serait allé chercher la demoiselle, qui a évidemment gardé l'anonymat, pour l'amener à l'hôtel de son équipe.

C'est à l'arrivée que les événements ont dégénéré. La plainte stipule d'abord que « Virtanen s'est approché derrière la plaignante et a commencé à l'embrasser dans le cou et à mettre ses mains sur tout son corps. Le plaignant aurait haussé les épaules à Virtanen. »


Pour sa défense déposée le 1er juin, le clan Virtanen souligne que les actes étaient tous consensuels, alors que la victime répète avoir signalé sa volonté qu'il arrête, mais le joueur de la LNH s'est plutôt fait plus insistant encore « dans sa tentative d'avoir des relations sexuelles avec la plaignante. »

Alors que l'athlète sportif s'est défendu de n'avoir rien fait physiquement pour obliger la jeune femme à avoir des relations sexuelles, le procès lance tout de même qu'il s'agissait que « les actions de Virtanen étaient imprudentes, arrogantes, autoritaires, abusives et montrent un mépris total pour les souhaits de la plaignante. »

La victime, qui a courageusement dénoncé son agresseur, souligne avoir vécu des répercussions néfastes sur la suite son quotidien, alors qu'elle aurait vécu du stress post-traumatique, des problèmes de dépression, d'insomnie, d'anxiété, de cauchemars et de choc nerveux suite à cette soirée qu'elle souhaite logiquement oublier.

En ce qui concerne l'accusé, il en a ajouté avec un sophisme clair pour sa défense, niant « que la plaignante ait exprimé une quelconque indication, verbale ou physique, qu'elle ne voulait se livrer à aucune activité sexuelle ». Avec toutes ces déclarations, une enquête est en cours pour identifier ce qui est vrai et ce qui est faux.

Du côté des Canucks, l'équipe canadienne avait déclaré faire une enquête indépendante, alors que l'organisation a décidé de changer son cabinet pour le service en question. « Une équipe d'enquête interne nécessite à la fois de solides éléments d'enquête et juridiques. Bien que le cabinet initial que nous avons retenu possédait une expérience significative dans les questions juridiques de cette nature, nous avons décidé de faire un changement lorsque l'opportunité s'est présentée d'impliquer un enquêteur plus expérimenté dans l'équipe. »

En bref, c'est une histoire qui n'est pas plaisante à lire et il est à espérer que justice soit rendue, afin de montrer l'exemple et de mettre fin à de tels actes inacceptables. On aura bientôt des nouvelles sur l'affaire Virtanen, même si bien des informations nous sont pour le moment cachées en raison du déroulement de l'enquête.

Crédit: Vancouver is awesome
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