Le DG des Oilers, Ken Holland, ne veut rien savoir d'Alexis Lafrenière

Publié le 28 juin 2020 à 10h18
PAR CHARLES-ANTOINE NICOL

C'est vendredi soir que la loterie de la LNH nous a réservé toute une surprise lorsque nous avons aperçu, des mains de Bill Daly, que la toute première sélection au total allait aboutir chez l'une des huit formations qui se verront montrer la porte de sortie du prochain tour de qualification dans le circuit Bettman.



Si à la suite de cela, plusieurs amateurs se sont réjouis qu'une élimination de cette ronde qualificative puisse en résulter à un dénouement positif, d'autres éprouvent quant à eux une grande difficulté à l'idée de voir une puissance comme les Maple Leafs de Toronto, les Penguins de Pittsburgh ou encore les Oilers d'Edmonton mettre la main sur les services du talentueux Québécois qu'est Alexis Lafrenière.

Cela dit, au sujet de cette dernière formation citée, même si le fait d'ajouter le capitaine de l'Océanic pourrait représenter tout un atout aux côtés de Connor McDavid et Leon Draisaitl, cette option ne semble guère être dans les plans de l'organisation, du moins, si l'on se fie aux propos du DG de l'équipe, Ken Holland, qui s'est montré catégorique :



En effet, celui qui a occupé ces mêmes fonctions pendant plus de vingt ans avec les Wings estime que l'objectif premier, c'est de remporter les séries, point barre :

« Personne ne pense à obtenir le premier choix présentement. Je veux que notre équipe fasse du bruit en séries et qu’elle se rende loin. »

« Chaque fois que tu joues au hockey, tu veux gagner. Nous voulons que les Oilers d’Edmonton soient la dernière équipe qui reste. Si ce n’est pas le cas, on veut aller le plus loin possible dans les séries, a raconté Holland. Et au bout du compte, il n’y aura qu’une des équipes perdantes qui aura le premier choix. Les autres repêcheront plus loin. »


D'ailleurs, rappelons que les Oilers affronteront les Blackhawks de Chicago lors du tour de qualification, eux qui ont obtenu le douzième et dernier billet d'entrée dans l'Ouest pour le format à 24 équipes. En sortant vainqueur de cette confrontation 3 de 5, la bande à Connor McDavid devrait toutefois remporter quatre autres séries pour espérer mettre la main sur la Saint-Graal. De ce fait, Holland est d'avis que les prochaines séries seront des plus ardues pour tous :

« Le tournoi sera très ouvert, estime Holland. Si on reprend en août, quatre mois se seront écoulés depuis la fin de la saison régulière. Si c’est l’une des équipes qualifiées qui gagne la Coupe Stanley, elle devra avoir gagné cinq séries. Ce sera encore plus difficile qu’à l’habitude. Mais tout le monde rêve d’avoir son nom sur la Coupe Stanley. »

Bref, il sera intéressant de voir quel sort sera réservé aux Oilers d'Edmonton. Bien qu'ils ont eu une excellente saison et qu'ils composent dans leurs rangs deux des meilleurs joueurs de la planète, il n'en demeure pas moins que les Hawks ne sont pas piqués des vers en attaque, si bien que tous les scénarios peuvent survenir dans cet affrontement.

Ceci dit, si les Oilers devaient se faire montrer la porte de sortie, espérons que la chance tourne vers une formation moins bien nantie en attaque, surtout lorsqu'on considère que l'organisation albertaine a mis la main sur le premier choix au total à quatre reprises, de 2010 à 2015.
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