Elias Pettersson met la barre encore plus haute concernant ses performances

Publié le 3 juillet 2020 à 20h22
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Les Canucks de Vancouver détiennent un beau noyau depuis deux saisons, en Elias Pettersson, Brock Boeser, Quinn Hughes et Bo Horvat. De plus, ils ont quelques attaquants vétérans comme J.T. Miller et Tyler Toffoli qui sont d'une grande importance.

Les Canucks croiseront le fer face au Wild du Minnesota dans l'une des huit confrontations de la ronde préliminaire et, même s'ils ont peu d'expérience en séries éliminatoires, leurs jeunes loups pourraient les propulser durant leur parcours.

Les Canucks ont affiché un dossier de 36-27-6 (pourcentage de points de ,565) et ils sont la septième équipe la mieux classée dans l'Association de l'Ouest. Le Wild du Minnesota (35-27-7, ,558), est classée 10e dans l'Ouest.

Si Vancouver souhaite prolonger son parcours au-delà d'un 3 de 5, l'équipe devra avoir l'apport de son jeune centre vedette, Elias Pettersson.

À cet effet, les Canucks ne devraient pas être inquiets puisque, selon eux, le numéro 40 pourrait encore mieux faire prochainement :

« Je suis très heureux de ma deuxième saison, mais je pense encore que je peux mieux jouer, a-t-il déclaré jeudi. Ma première saison (2018-19) s'est très bien déroulée. Mes 20 à 30 derniers matchs lors de cette campagne n'ont pas été très bons, mais ç'a été une bonne expérience d'apprentissage pour moi. »

Pettersson a amassé 66 points cette saison, dont 27 buts, en 68 duels. Seul J.T. Miller l'a devancé chez les Canucks avec un total de 72 points (27 buts, 45 mentions d'aide).

À son année recrue, donc en 2018-2019, il avait mené tous les joueurs de première année au chapitre des buts (28), des passes (38) et des points (66), faisant ainsi de lui le lauréat du trophée Calder, trophée remis à la meilleure recrue dans la LNH.

Le centre de 21 ans compte progresser davantage sur des aspects en particulier :

« Je dois continuer à engranger de l'expérience, en ne perdant jamais la rondelle lors de batailles ou lorsque je tente de déjouer quelqu'un, par exemple. Ce sont de petits détails sur lesquels je peux travailler pour m'améliorer. »

Pettersson affirme avoir une belle chimie avec Tyler Toffoli, lui qui a été échangé aux Canucks par les Kings de Los Angeles le 17 février. Les deux ont combiné 18 points ensemble, (neuf buts, neuf passes) en 10 parties.

« Dès le premier match que nous avons joué ensemble, ç'a cliqué. D'abord, il est un bon joueur, un marqueur de buts, mais il est aussi capable de créer des jeux. Ça n'a pas été difficile de comprendre comment il joue. Il a été très bon pour nous. »

Les Canucks ont rouvert leurs installations assez tardivement, ce qui fait en sorte que les joueurs ayant pris part à la phase 2 du plan de retour au jeu de la ligue ont patiné pour une première fois cette semaine. Brock Boeser, Elias Pettersson, Quinn Hughes, Christopher Tanev et Troy Stecher font notamment partie du lot.

Pettersson, qui n'avait pas patiné lorsqu'il était en Suède pendant le confinement, est heureux de reprendre l'action et de revoir ses coéquipiers :

« C'est plaisant. Ça me manquait, surtout avec la manière dont la saison s'est terminée. Nous étions dans la course aux séries et, maintenant, nous sommes de retour et nous côtoyons nos coéquipiers. J'ai du plaisir à passer du temps avec eux. Je me sens bien. Quand tu n'es pas sur la glace chaque jour, tu perds ton synchronisme et tes jambes, mais ça va revenir rapidement. »

L'attaquant de 6pi2 et 176 lbs sait qu'il y a un risque si les phases du retour au jeu se déroulent comme prévu et il espère que l'action reprendra :

« Il y a un risque, mais nous suivons les recommandations dans l'espoir de revenir au jeu bientôt. C'est la raison pour laquelle nous sommes tous ici. Nous voulons jouer. Nous voulons poursuivre la saison et nous espérons qu'en suivant toutes les instructions et les différentes phases, nous pourrons recommencer à jouer.

Le cinquième choix au total de l'encan 2017 vit présentement une situation particulière, tout comme les autres joueurs de la ligue.

« C'est évidemment très étrange. Je suis à Vancouver et je demeure à l'hôtel. Tu te rends à l'aréna et tu reviens à l'hôtel, donc c'est bizarre, mais je savais que c'est ce qui m'attendait en quittant la Suède », raconte-t-il.

Par ailleurs, Pettersson croit aux chances de son coéquipier Hughes pour remporter le Calder cette saison. Si cela se produit, ce serait la première fois qu'une équipe voit deux de ses joueurs gagner le Calder deux années consécutives depuis les Bruins de Boston en 1966-67 et 1967-68 avec Bobby Orr et Derek Sanderson.

« Quinn veut le gagner. Cale Makar est un très bon joueur également, mais je ne pense pas qu'il y ait trop de pression sur Quinn pour gagner le Calder. Évidemment, il a de très bonnes chances de le gagner et j'espère que c'est ce qui se produira. Je serais très fier de lui », avoue Pettersson.

Crédit : LNH
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