Canadien de Montréal: développement inquiétant en vue de la signature d'un joueur étoile sur le marché des agents libres

Publié le 15 mars 2023 à 14h35
PAR MATHIEU CHARBONNEAU

Signer des joueurs autonomes, pour les équipes canadiennes, est une chose assez difficile. La situation est encore pire lorsqu'il s'agit de Montréal. La langue, les impôts, le climat et plus récemment la gestion des règles sanitaires, ont rendu la vie difficile aux DG du CH au cours des dernières années.

Une nouvelle tuile s'est abattue sur les équipes canadiennes le 1er janvier dernier. En effet, depuis le début de l'année, le gouvernement canadien a adopté une mesure visant à refuser l'accès à une propriété aux étrangers. Si ce n'est pas une grosse problématique, elle ne fait cependant rien pour améliorer la tâche des différentes formations du Nord.


Cette mesure fait en sorte que les joueurs qui n'ont jamais payé d'impôts au Canada et qui n'ont jamais joué au pays ne pourront pas acheter de propriété dans le pays avant 2025. Le gouvernement canadien tente ici de stabiliser le marcher résidentiel du pays.


Il y a cependant un mais, mais ce dernier est encore ambiguë. Comme le rapporte Raphaël Simard du site DLC, un étranger pourra acheter une maison s'il arrive à prouver que l'achat constitue un prélude à un emploi ou une immigration au Canada au cours des deux années qui suivent.

Il reste cependant à voir si un joueur autonome, qui a signé au Canada pour plusieurs saisons, pourra prouver au gouvernement que son entente est en lien avec un emploie au pays. Dans la compréhension de la chose, nous pourrions penser que oui, mais les règles administratives gouvernementales ne sont pas toujours aussi claires.

Advenant que le gouvernement accepte qu'un joueur signant comme agent libre au Canada puisse acheter une demeure, il reste à voir si un joueur qui est transigé ici aura le même droit. Techniquement, il ne vient pas au Canada de son plein gré, donc ne pourrait pas avoir l'opportunité de s'acheter une demeure au pays.

Vous me direz que les joueurs peuvent toujours louer une maison. C'est bien vrai, mais plusieurs préfèrent l'achat à la location. Le bien-être de la famille prime par dessus tout dans la décision d'une formation, il se pourrait fort bien que ce petit problème fasse pencher un joueur vers une équipe américaine.

Hughes devra ajouter cet aspect à la liste des choses à prendre en considération dans les prochains mois, du moins jusqu'à la fin de 2024. Ce poussera peut-être le DG à transiger avec des équipes canadiennes et viser des joueurs originaire du pays.

Heureusement que Pierre-Luc Dubois est un joueur canadien.
SONDAGE
15 Mars   |   522 réponses
Canadien de Montréal: développement inquiétant en vue de la signature d'un joueur étoile sur le marché des agents libres

Croyez-vous que Pierre-Luc Dubois sera avec le CH dans 2 ans?

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