CH vs Penguins : qui part favori... en chiffres?

Publié le 1 juin 2020 à 23h41
PAR PABLO HERRERA

Mardi dernier, suite aux déclarations du commissaire Gary Bettman, le CH a eu la confirmation qu'il affronterait les Penguins dans une ronde de qualification pour entrer en séries éliminatoires si la LNH réussit à reprendre ses activités. Depuis ce temps, plusieurs experts se sont prononcés sur leur choix pour remporter la série. La majorité penchent du côté de Pittsburgh pour leur puissance offensive et leur bonne défensive. Allons voir ce que disent les statistiques avancées fournies par Sportlogiq sur ce duel.



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Elles sont du même avis que les experts, ce qui n'est pas surprenant, car le CH a fini 12e et les Penguins 5e dans l’Est. Regardons tout de même la comparaison en attaque, en défense, en avantage/désavantage numérique et devant le filet :


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Commençons tout d'abord par l'offensive. On peut voir sur le tableau de données et que le CH obtient plus de tirs de qualité. En effet, il obtient 14,1 tirs de l'enclave et 7,32 tirs cadrés de l'enclave par 60 minutes, soit respectivement 2,1 et 0,95 de plus que les Penguins par heure de jeu. Cependant, il faut capitaliser sur ces occasions, ce que la bande à Crosby a fait plus souvent. En effet, étant donné que le Tricolore se donne plus de chances de marquer, il devrait capitaliser plus souvent, d'où le nombre de buts attendus plus élevé. La troupe de Claude Julien ne répond clairement pas aux attentes en marquant moins que le nombre attendu. À l'opposé, les Penguins réussissent à marquer plus de buts que ce qui est attendu de leur part. Avantage Pittsburgh.

En défensive, selon Sportlogiq, « Montréal et Pittsburgh ont offert un rendement très similaire cette saison, se classant respectivement au 18e et au 15e rang quant au nombre de buts accordés à égalité numérique sur un même intervalle. Globalement, le Canadien a défendu moins efficacement l’enclave, surtout en ce qui concerne les tirs sur réception ». En d'autres mots, la Sainte-Flanelle, malgré un rang similaire à celui des Penguins au niveau des buts accordés, est moins efficace dans un endroit clé de nos jours, l'enclave. Avantage Pittsburgh.

Au niveau des unités spéciales, les Penguins sont supérieurs dans les deux facettes : l'avantage et le désavantage numérique. Le CH a été mauvais à court d'un homme en se classant 27e dans toute la LNH pour les tirs de l'enclave encaissés dans cette situation. En avantage numérique, « la Sainte-Flanelle n’est pas véritablement parvenue à se générer des occasions de marquer à la suite d'une entrée de zone. Les données révèlent que le disque est demeuré sur le même flanc, alors que le Tricolore n’est pas parvenu à compléter des passes transversales ou dans l'enclave. Ainsi, le CH a facilement été contré, déployant son attaque massive sur un même front. » Ce que ces dernièeres phrases révèlent c'est que le CH n'arrive pas à entrer en zone adverse et rapidement s'offir une chance de marquer. De plus, la rondelle demeure du même côté, ce qui rend le jeu de puissance prévisible. Quiconque regarde les matchs du Tricolore connaît la ou les raisons pour cette dernière information. Jeff Petry et Shea Weber ne bougent pas beaucoup et décochent des tirs du même endroit, du haut de la zone. Pour toutes ces raisons, avantage Pittsburgh.

Ne vous découragez pas, partisans du CH, Sportlogiq donne l'avantage à l'équipe montréalaise devant le filet, ce qui peut en surprendre plusieurs. Tristan Jarry a affiché une excellente moyenne de buts alloués et Carey Price n'a pas connu ses meilleures sorties par moments cette saison. Cependant, la compagnie de statistiques avancées affirme que la bataille Murray-Jarry devant le filet de Pittsburgh pourrait aider la cause du Tricolore, un peu comme quand la situation Hammond-Anderson avait souri au CH en 2015. Avantage Montréal.

Terminons en mentionnant que les chiffres ne sont que de l'encre sur du papier et que quand la rondelle tombera, ils ne voudront plus rien dire et tout se jouera sur la glace. Cependant, ils servent à établir des tendances et à analyser ce qui s'en vient.

Crédits : RDS
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