Au plus 52 personnes dans la ville-bulle, beaucoup de réflexions à venir pour le Tricolore

Publié le 7 juillet 2020 à 15h33
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Si la COVID-19 nous a appris une chose, c'est que l'adaptation à de nouvelles situations est extrêmement importante. Ceux qui réussissent le plus sont ceux qui s'adaptent le mieux. Quand tout recommencera dans la LNH, ce principe s'appliquera certainement, mais dès maintenant, certaines décisions seront critiques pour la suite des choses.



La LNH a fait parvenir aux 24 équipes qui participeront à la reprise un document révélant les conditions qu'elles devront respecter dans les villes-bulles, Toronto et Edmonton. Une clause cause présentement des maux de tête aux équipes et le CH n'en fait pas exception. Un maximum de 52 personnes par équipe pourront entrer dans la bulle.

Donc, qui sera laissé de côté ? Qui y sera ?


Le premier réflexe est de penser aux joueurs, mais le casse-tête est beaucoup plus grand que cela. Laissera-t-on de côté des adjoints au directeur-général pour ajouter du personnel média ou de sécurité? Marc-Antoine Godin et Arpon Basu, de The Athletic, ont dressé un portrait de ce quoi pourrait ressembler l'équipe de 52 personnes que le CH enverra à la guerre.

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Commençons par les attaquants que le CH pourrait sélectionner. Il faut comprendre qu'une fois la formation fixée, il y a un point de non-retour. Aucun joueur ne pourra être ajouté dans une bulle après le début des activités. Donc, il faudra prévoir des joueurs supplémentaires en cas de contamination d'un athlète.

Le nom de Max Domi apparaît sur cette liste malgré les craintes entourant sa santé. « Les personnes atteintes de diabète ont plus de chances d’avoir de graves complications à cause de la COVID-19. En général, les personnes diabétiques sont plus susceptibles d’éprouver des symptômes et des complications graves lorsqu’elles sont infectées par un virus. Votre risque de devenir très malade à cause de la COVID-19 est probablement plus faible si votre diabète est bien géré. »

Pour le moment, personne ne sait si Domi aura le feu vert des médecins.

« Les joueurs qui, après consultation entre le médecin du club qui a effectué l’examen médical de pré-participation et l’expert en maladies infectieuses de l’équipe, sont jugés comme courant un risque important de développer une maladie grave à la suite d’une exposition au nouveau coronavirus seront considérés comme inaptes à jouer et ne seront pas autorisés à participer à la phase 3 ou à la phase 4. Un joueur peut demander un deuxième avis concernant son statut d’aptitude à jouer conformément au paragraphe 5 du contrat standard d’un joueur. »

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En défensive, il n'y pas vraiment de surprise, mais une lutte à trois s'annonce du côté droit de la défensive pour le rôle de 6e défenseur. Noah Juulsen, Cale Fleury et Christian Folin batailleront visiblement pour ce poste.

Si Claude Julien veut de l'expérience dans sa formation, Folin sera son homme, mais s'il veut donner une opportunité, Cale Fleury et Noah Juulsen sont de belles options. Malchanceux plus qu'autre chose dans les dernières années, Noah Juulsen pourrait montrer qu'il appartient à la Ligue nationale et que les craintes entourant son oeil ne sont que bonnes pour les archives. De son côté, Fleury a démontré de belles qualités au début de la saison.

Finalement, à moins d'un revirement de situation, Carey Price gardera les buts pour le Tricolore pour tous les matchs éliminatoires, mais la bataille pour le rôle de second s'annonce fort intéressante. Charlie Lindgren et Cayden Primeau espèrent tous les deux montrer à Claude Julien qu'ils peuvent occuper ce rôle. La décision finale de l'entraîneur-chef sera peut-être significative pour la suite des choses. Comme le notent Godin et Basu, « si l’équipe opte pour Primeau, il y aura dans ce choix non seulement la volonté de lui faire prendre un maximum d’expérience, mais aussi un signal à Lindgren qu’il n’est plus le gardien numéro deux de l’organisation. »

Outre les joueurs, les deux analystes voient les personnes suivantes avoir une place dans l'avion vers l’une des villes-bulles : sept entraîneurs, deux thérapeutes sportifs, un médecin , deux préposés à l’équipement, un massothérapeute, un chiropraticien, deux agents de sécurité et créateurs de contenu/médias sociaux, un responsable de la conformité, Marc Bergevin et Paul Wilson, son adjoint.

Crédit : The Athletic
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